Denis Diderot, "Supplément au voyage de Bougainville", Chapitre II, Le discours du vieillard

Résumé du document

Durant la totalité de son discours, le vieillard, face aux otaïtiens et aux européens, développe plusieurs thèmes. Ces idées sont d'autant de réflexions sur l'arrivée des Européens, sur les différences fondamentales des deux cultures et les conséquences qui lui paraissent inévitables dues à l'intrusion des européens à Otaïtie (...)

Extraits

[...] Supplément au voyage de Bougainville. Chapitre II le discours du vieillard Durant la totalité de son discours, le vieillard, face aux Otaïtiens et aux Européens, développe plusieurs thèmes. Ces idées sont d'autant de réflexions sur l'arrivée des Européens, sur les différences fondamentales des deux cultures et les conséquences qui lui paraissent inévitables dues à l'intrusion des Européens à Otaïtie. Le naturel des relations sexuelles chez les Otaïtiens Le mode de vie que le vieillard défend est un mode de vie présenté comme étant proche de la nature. [...]

[...] II-La menace Européenne L'arrivée de l'équipage de Bougainville est décrite par le vieillard comme un danger extrêmement grave pour la liberté et le bonheur des Otaïtiens. Ils sont ceux qui apportent avec eux des notions qui jusque là étaient inconnues à Otaïtie: la honte et de jalousie. Cf. : nos garçons hésitent, mais nos filles rougissent L'équipage bouleverse d'ores et déjà l'ordre des choses et la vision du monde. En plus de ces nouveaux concepts qu'importent l'équipage, ce dernier amène aussi sur l'île la maladie. [...]

[...] Ces hommes que les Otaïtiens ont accueillis sans violence se sont approprié l'île et le futur s'annonce funeste pour les Otaïtiens. Cf. : Funeste avenir Ils se retrouvent face a des être qui ne peuvent leu être que néfastes. Cf. : tu ne peux que nuire à notre bonheur A travers les paroles du vieillard, c'est toutes les mœurs de la société considérée civilisée qui sont critiqués. Il s'agit aussi ici de prédictions. Des augures funestes qui vont s'abattre sur les habitants de l'île. [...]

[...] Le peuple Otaïtien est décrit comme proche de la nature (Cf. ils suivent le pur instinct de la nature Ils connaissent la même fin que les plantes : ils meurent de vieillesse et son enraciné dans le naturel. Ils s'opposent énormément à l'équipage car ils ne suivent pas les règles dictées par les hommes L'équipage quant à lui se considère fortement supérieur. La question soulevé serrait : l'est il vraiment ? L'équipage est-il issu d'une société supérieure ? L'opposition est forte entre les Otaïtiens qui travaillent pour vivre et les Européens qui vivent pour travailler, les Otaïtiens ne dépassant pas leurs besoins (Cf. [...]