* Il a une identité inconnue : nous ne connaissons ni son nom si son prénom, ni son âge.
* Il est défini par sa position sociale : c'est un aristocrate. Plusieurs éléments nous permettent de le comprendre :
- il porte l'épée, privilège de l'aristocratie ;
- il possède un "nom" (titre de noblesse), un "état" (rang élevé dans la société), des "prétentions" (une gde ambition) ;
- (...)
[...] C'est un homme sans consistance, qui s'ennuie : il ne savait que devenir sans sa montre, sans sa tabatière et sans Jacques : c'étaient les 3 grandes ressources de sa vie Le maître est un homme cultivé : il fait référence à Dante, La Fontaine et Rousseau C'est un défenseur du libre arbitre, il est là pour relativiser les théories fatalistes de Jacques : Je sens au dedans de moi-même que je suis libre, comme je sens que je pense Enfin le maître est un conformiste : il suit le code moral traditionnel, croit à l'immortalité de l'âme, à l'existence du Diable, à la toute puissance de Dieu. II-Jacques Vous avez là un serviteur qui n'est pas ordinaire dit au maître le Marquis des Arcis. L'identité de Jacques nous est également inconnue car il n'a pas de nom et n'a qu'un prénom très commun. [...]
[...] Préférer un Jacques ! -Enfin tous deux connaissent une relation de complémentarité : Jacques a été fait pour vous et vous fûtes fait pour Jacques Le maître et Jacques Le maître apparaît autoritaire, il ordonne, menace, frappe pour exercer son pouvoir : je le rouerai de coups Il ne peut cependant se passer de Jacques, car il n'a pas d'esprit pratique, c'est Jacques qui s'occupe de tout. De plus, il existe une très longue complicité entre eux (10 ans) Il est écrit là-haut que tant que Jacques vivra, que tant que son maître vivra, et même après qu'ils seront morts tous deux, on dira Jacques et son maître En fait, il semble qu'il y ait une hiérarchie estompée : -on le voit par le biais des confidences du maître : Un serviteur ? [...]
[...] -il a passé son enfance à la campagne -ses grands-parents étaient brocanteurs, son parrain bigre est charron -son père lui a un jour demandé de mener les chevaux à l'abreuvoir Nous avons certains éléments sur son passé : -Dans son enfance nous comprenons qu'il n'avait pas le droit à la parole, puisqu'il portait un bâillon. Il ne semble pas avoir été scolarisé. Son école sera celle de la vie. -Ses expériences sexuelles sont évoquées sans gêne, sans honte (on le voit avec le célèbre épisode de la perte de son pucelage) : pour lui, ce qui est naturel ne saurait être blâmable. [...]
[...] Il n'a d'égale que l'hôtesse du Grand Cerf, qui raconte l'histoire de Mme de La Pommeraye. Enfin c'est un valet philosophe : -il est adepte du fatalisme, philosophie adoptée après diverses expériences auprès de son capitaine. -il ne pratique pas d'exposé théorique, il en est incapable faute d'instruction : Ah ! si je savais dire comme je sais penser -il tire des leçons de ses observations, c'est un philosophe en action (on s'en rend compte lors de l'épisode des petites gens et des chiens) III-Maître et serviteur Leur relation Modalités générales -On a bien entendu des rapports de dépendance. [...]
[...] Le couple maître-valet dans Jacques le Fataliste et son maître, de Diderot Introduction Le roman renferme une foule de personnages dont se détachent les deux personnages éponymes. Diderot ne fait jamais les portraits de ses personnages, car les portraits l'ennuient. Il fait agir et parler ses personnages. C'est ensuite au lecteur de déduire qui ils sont. I-Le maître Il a une identité inconnue : nous ne connaissons ni son nom si son prénom, ni son âge. Il est défini par sa position sociale : c'est un aristocrate. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture