D'abord, ils oublient leurs voeux de chasteté : le Père Hudson reconnait qu'il est un grand vaurien car il fréquente les prostituées et débauche les jeunes filles. D'ailleurs, selon le maître, les prémontrés ont la réputation de coucher avec leurs pénitentes. Par exemple, Jean, le frère de Jacques est aussi présenté comme un être lubrique (...)
[...] Il a le soutien du roi et est reçu de la meilleure façon. III/ Une généralité : l'anticléricalisme de Diderot et des philosophes des Lumières D'une manière générale, la religion oublie sa mission. Par exemple, elle intrigue au sein des familles. Les confesseurs manipulent leurs pénitentes comme des marionnettes. Les ordres religieux se disputent la suprématie de l'Eglise : Jésuites et les Jansénistes. Le général des prémontrés affronte le père Hudson, il essaie de le faire arrêter par ses espions le frère Richard et son collègue. [...]
[...] Les religieux ne sont pas les seuls à utiliser la religion à tord et à travers. Par exemple, Mme de la Pommeraye l'utilise pour tromper le Marquis en faisant de deux prostituées, les femmes les plus dévotes qui soient. Et pour cela, elle leur impose leur rôle et de parler le verbiage de la mysticité. Seul Le Pelletier pratique les vertus prônées par l'Evangile : il s'occupe des pauvres. L'institution se comporte toutes ainsi. Tout ceci sans s'occuper des fidèles. Dans ce roman, on retrouve l'anticléricalisme de Diderot et des Lumières. [...]
[...] La Religion dans Jacques le fataliste et son maître de Diderot A l'exception du vieux prêtre de l'hôtesse qui n'est pas curieux, les religieux sont tous présentés comme des personnages détestables. Comment Diderot s'y prend-t-il pour les présenter ? Un portrait satirique : D'abord, ils oublient leurs vœux de chasteté : le Père Hudson reconnait qu'il est un grand vaurien car il fréquente les prostituées et débauche les jeunes filles. D'ailleurs, selon le maître, les prémontrés ont la réputation de coucher avec leurs pénitentes. [...]
[...] Du coup, jalousé par ses frères, il est dit fou avec la complicité d'un médecin, alors que c'était relativement faux. Ce sont aussi des ambitieux comme Jean qui veut absolument diriger le monastère où il n'est que moine. Pour ce faire, il n'hésite pas à falsifier des comptes. Quant au père Hudson, lui, ne vaut pas mieux puisqu'il se vante d'avoir rétablit l'ordre dans son couvent, qu'il lui a évité la ruine et que ses moines ont retrouvé le chemin de la vie spirituelle. [...]
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