L'amour est le fil conducteur de l'oeuvre. Le maitre attend le récit sans cesse différé des amours de Jacques. Plus tard, le maître ajoutera le récit de ses amours à lui. Le but de ces histoires semble être avant tout de divertir. Elles ont souvent le même ressort comique qui n'est autre que le trompeur trompé (...)
[...] La morale traditionnelle est une aberration. Tout change ici bas, même le ciel qui n'est pas un instant le même. Il faut beaucoup de préemption pour imaginer que l'homme puisse faire exception selon Diderot. Il dit aussi que le plaisir de la chair est légitime et aussi naturel. Le seul amour possible qui n'engendre pas le malheur est celui qui unit deux êtres non unit par le plaisir physique. Par exemple Suzanne et Marguerite se donnent toutes deux à Jacques et elles sont amies aussi. [...]
[...] L'amour dans Jacques le fataliste et son maitre de Diderot Il est omniprésent dans le roman. Si le narrateur multiplie les histoires d'amour, c'est dit-il, parce qu'il connait les goûts du lecteur pour ces contes là. Un guide dans le roman : L'amour est le fil conducteur de l'œuvre. Le maitre attend le récit sans cesse différé des amours de Jacques. Plus tard, le maitre ajoutera le récit de ses amours à lui. Le but de ces histoires semble être avant tout de divertir. [...]
[...] Même Jacques a failli en être victime lorsque Javotte lui vole la bourse de son maitre. Ensuite il y a l'amour passion qui ne dure pas. L'exemple clair est celui du Marquis des Arcis. En effet, au début de sa relation avec Mme de la Pommeraye il était capable de tous les sacrifices, mais il finit par s'ennuyer. Il regrette alors les plaisirs de la vie mondaine auxquels l'amour lui avait fait renoncer. Il utilise le même procédé avec la d'Aisnon fille et au final, on le voit voyager seul quand il croise Jacques et son maitre. [...]
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