Etude de texte d'un extrait d'Entretien d'un père avec ses enfants, de Diderot. Il a été rédigé de manière synthétique, à partir de notes prises en cours. L'étude de texte peut servir aux révisions du baccalauréat de français et la problématique étudiée est la suivante : Dans quelles mesures ce texte est caractéristique des dialogues philosophiques ? Extrait étudié : « Mon père lui demanda des nouvelles ; mais je n'aurai point de remords. »
[...] permet au père d'entrer dans le débat de manière vive et dynamique ; on remarque également un parallélisme de construction entre C'est un très mauvais service (l.11) et Et une très mauvaise action (l.12), ainsi qu'entre à lui rendre et à faire renforcé par la réponse du docteur Une mauvaise action ! Ce sont des réactions vives sur un débat qui porte sur la déontologie médicale. Les personnages s'interrogent : doit-on soigner un malfaiteur ? La thèse soutenue par moi - La thèse est exprimée dès la ligne 12 Et une très mauvaise action à faire puis vient son argumentation : il passe de convaincre à persuader. [...]
[...] Etude d'un extrait d'Entretien d'un père avec ses enfants de Diderot Extrait étudié : Mon père lui demanda des nouvelles [ ] ; mais je n'aurai point de remords. (Entretien d'un père avec ses enfants) Introduction : Diderot, né en 1713 et décédé en 1784, est un des philosophes des Lumières et est issu d'un milieu bourgeois. Il fait des études d'art et mène une vie de bohème. Passionné de théâtre, il ne s'entend pas avec son père, qui refuse de l'entretenir. [...]
[...] Le narrateur laisse complètement la parole au personnage, celui-ci s'affirme davantage. On remarque une multitude de prise de parole possible. Pour Diderot, cela permet de rappeler les dimensions orales du dialogue et de créer un naturel dans la discussion, et surtout de rendre hommage au théâtre (que le philosophe adorait). Deux thèses inconciliables Le thème du débat - Le débat est mis en place dans la première partie du texte (partie narrative) : les circonstances du débat sont mises en place Moi ; Mon père ; lui (docteur Bissei), les personnages sont réunis. [...]
[...] Pour moi il faut laisser faire la nature, cela ne servirait à rien de laisser en vie des gens condamnés par la société et il se place ainsi du côté de la collectivité et du bien public. - On relève beaucoup de généralités : le présent de vérité générale est là C'est qu'il y a tant de méchants dans ce monde (l.14) et on relève une litote qu'il ne faut pas retenir ceux à qui il prend envie d'en sortir (l.14-15) - A la fin, moi se dirige plus vers les cas particuliers : il cite des exemples de bandits célèbres pour impliquer davantage l'interlocuteur et suppose une action Guérirez-vous Cartouche ou Nivet ? [...]
[...] - La notion de dialogue est déjà évoquée dans le récit : on relève des verbes introducteurs de parole demanda (l.1) ; dit (l.8). Cependant, à la ligne 33, le récit semble reprendre avec la présence du passé simple mais la parole reprend le dessus. Le dialogue de théâtre - Deux passages théâtrales se mélangent au récit, ce qui était très novateur au XVIIIème siècle : on retrouve ainsi 11 répliques sous forme théâtrale, qui se présentent avec des didascalies (nom + tiret), ainsi que des apostrophes Docteur (l.28), qui permettent d'identifier les personnages et rappellent le genre théâtrale. [...]
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