Commentaire composé niveau Lycée sur l'article "Autorité politique" tiré du premier tome de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert. Le texte est cité et les pages sont référencées.
[...] Les deux types d'autorité a. Autorité et violence : L'autorité qui est fondée sur la violence est dénoncée par Diderot. Il y a abondance de vocabulaire péjoratif avec les mots violence ligne 12-18, associé avec le mot force ligne 8-13, soumis ligne 20. D'autres formules accentue cette idée de rapport entre dominant et dominé, avec l'antithèse pluriel et singulier ainsi que l'antithèse des verbes qui sont différents et le parallélisme ligne 13-14 : celui qui commande contre celui qui obéissent A la ligne 16, la formule imposée qui est en contradiction à la ligne 15 secoue le joug De plus, certain mot sont très forts comme usurpateur ligne 12, qui renvoie à quelque chose d'illégitime c'est-à-dire de vol, et d'arbitraire. [...]
[...] Cela constitue donc une véritable introduction à la suite du texte. Le deuxième paragraphe évoque la relation entre autorité et violence. Le troisième paragraphe est une sorte de transition entre autorité et violence et autorité et consentement Cette transition, que prépare bien la notion essentielle que Diderot veut développer, prépare l'autorité consentie. Le quatrième paragraphe évoque l'autorité qui est fondée sur l'accord du peuple, ligne 23 consentement Ce paragraphe est beaucoup plus long que les autres car c'est le type d'autorité qui intéresse le plus Diderot. [...]
[...] De plus, Diderot sait très bien que l'argument n'est pas contestable par les autorités puisque c'est une monarchie de droit divin. L'autorité du roi doit tout de même rester raisonnable et il limite toute forme d'idolâtrie. Pour cela, il va insister sur le vocabulaire de l'obéissance qu l'on doit à son roi dans des limites raisonnables : ligne 33 que les hommes établissent entre eux un ordre de subordination et qu'ils obéissent à l'un deux A cela s'associe le vocabulaire du raisonnable : ligne 33 par raison avec mesure non pas aveuglement et sans réserves etc. [...]
[...] Toute autre soumission est le véritable crime de l'idolâtrie. Fléchir le genou devant un homme ou devant une image n'est qu'une cérémonie extérieur, dont le vrai Dieu qui demande le cœur et l'esprit ne se souvient guère qu'il abandonne à l'institution des hommes pour en faire, comme il leur conviendra des marques d'un culte civil et politique, ou d'un culte de religion. Ainsi ce ne sont point ces cérémonies en elles-mêmes, mais l'esprit de leur établissement, qui en rend la pratique innocente ou criminelle. [...]
[...] Diderot va aussi profiter de l'occasion pour dénoncer un certain abus de pouvoir. I. Un raisonnement très structuré La composition du texte est très révélatrice : Dans le premier paragraphe, de la ligne 1 à Diderot commence par poser sa thèse : la notion d'autorité et de la nature sont incompatible, et il complète sa thèse en soulignant que la liberté est un droit et un don. Il dit ligne 1 une phrase très catégorique aucun homme n'a reçu de la nature le droit de commander aux autres de plus ligne la formule présent du ciel (idée de don) vient surenchérir cette idée. [...]
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