[...] Tout d'abord, avant de montrer les caractéristiques de l'argumentation structurée de ce texte nous pouvons nous attarder sur sa forme qui est significative. En effet, on distingue clairement des paragraphes symbolisant chacun une idée de la thèse de Diderot ce qui montre la structure travaillée de l'argumentation. Cela se vérifie en lisant le texte, il y a bien une idée dans chaque paragraphe (...)
[...] Par ailleurs, nous avons coutume de dire qu'il y a trois principes pour débuter une argumentation : un constat, une hypothèse ou un axiome (un postulat). Dans ce cas, Diderot part d'un axiome, il affirme dès le début du texte une évidence que personne ne peut renier et remettre en cause. Diderot affirme qu'aucun homme ne peut commander les autres, que personne n'a reçu une autorité de la nature et tous les hommes peuvent avoir la liberté : Aucun homme n'a reçu de la nature le droit de commander aux autres. [...]
[...] Ce texte peut donc être remis en cause dans un contexte autre (société différente Conclusion : Ce texte est donc novateur au sens qu'il souhaite un changement de nature de l'autorité ce qui est fondamental pour les citoyens. Ce texte prône la révolte contre la monarchie absolue à l'aide d'une argumentation efficace et très bien structurée. C'est un texte qui s'inscrit pleinement dans le mouvement philosophiques des Lumières et qui est représentatif de l'Encyclopédie par les éclaircissements qu'il tache d'apporter au lecteur. La notion de légitimité est de nouveau présente de nos jours avec la légitimité de la république qui est remise en cause du fait de faible nombre d'électeurs. [...]
[...] II) Les différentes formes d'autorités : En observant le texte, nous pouvons remarquer que le mot autorité est écrit en italique ce qui montre son importance et prévient le lecteur du thème du texte. Dans le premier paragraphe, l'autorité est associée à l'autorité paternelle qui vient de la nature elle est donc légitime mais jusqu'à l'age de raison (il était fixé a sept ans au Moyen Age) : Si la nature a établi quelque autorité c'est la puissance paternelle ; mais la puissance paternelle a ses bornes ; et dans l'état de nature elle finirait aussitôt que les enfants seraient en état de se conduire Ici, l'autorité est associée à la puissance on parle pas d'autorité des parents mais de puissance paternelle pour montrer que l'autorité est toujours liée a la force et la violence. [...]
[...] C'est une autorité illégitime comme la monarchie de l'Ancien régime. De plus, l'auteur montre que l'autorité par la violence est temporaire elle ne peut durer : dure qu'autant que la force de celui qui commande l'emporte sur celle de ceux qui obéissent L'idée essentielle de ce paragraphe est contenue dans la dernière phrase de cette partie : La m^me loi qui a fait l'autorité la défait alors : c'est la loi du plus fort Dans ce cas, l'homme est un vulgaire animal vivant à l'Etat de nature. [...]
[...] Cependant, il reconnaît la nécessité d'une autorité consentie par les autres. Par ailleurs, Diderot prône la révolte contre la monarchie qui est un pouvoir illégitime à ses yeux. Ici, la rébellion serait légitime car c'est la remise en question du pouvoir absolu Pour cela, il faudrait selon lui utiliser la violence au départ pour ensuite la transformer en autorité légitime avec le consentement du peuple ? Diderot souhaite donc la démocratie en monarchie constitutionnelle, c'est donc un nouveau trait de son appartenance au mouvement philosophique des Lumières. [...]
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