Commentaire composé de l'article intitulé « Autorité » rédigé par Diderot. Celui-ci fait partie de l'Encyclopédie rédigée par les philosophes des Lumières. Ce commentaire est construit autour de trois axes principaux et convient parfaitement pour réaliser un devoir sur le texte.
[...] Diderot opère une double distinction : d'une part une autorité naturelle unique, celle du père sur ses enfants et une seconde autorité culturelle, il fait encore une distinction entre celle qui repose sur la force (dictature) et celle qui repose sur le consentement (démocratie) : il évoque alors le despote éclairé Fondement de l'autorité. Diderot va évacuer toute autorité d'origine naturelle, artificielle, religieuse ; de même il refuse le pouvoir royal (de droit divin). Pour lui, l'origine de l'autorité vient soit de la violent (paragraphe soit du consentement (paragraphe 3). Diderot accepte un troisième cas hybride : le contrat (l.9) =l'autorité a pour point de départ la violence puis aboutit au consentement (monarchie Anglaise). Il insiste en évoquant 3 conditions qui vont légitimer le consentement : Etre utile à la société. [...]
[...] Ce texte présente une armature logique qui renforce le cote catégorique du texte avec un grand nombre de connecteurs car (l.24), parce que (l.25) qui introduisent la cause, en sorte que (l.13) qui introduit la conséquence, «mais .32) qui introduit l'opposition, si (l.3) et quelques fois (l.17) qui introduisent la restriction. Ces connecteur prouvent la grande maîtrise de la réthorique : l'art du discours. Conclusion : Dans cet article sur l'autorité, Diderot, grâce à un texte très structuré et habile, fixe les limites du consentement à l'autorité. Toute sa réflexion et son argumentation sont particulièrement efficaces et témoignent du courage et de l'audace des philosophes des lumières. [...]
[...] Etre utile à l'état. Etre limité dans ses pouvoirs. Cette obéissance basée sur le consentement ne doit pas engager l'homme à 100% : consentement mais pas soumission Tonalité du texte. Dans cet article Diderot veut convaincre, persuader. Il est caractérisé par une grande rigueur démonstrative, pour cela il utilise un ton catégorique. La première phase est un désaveu brutal de l'absolutisme. Ce texte est rédigé au présent, le présent a une valeur de vérité générale qui donne une portée universelle au texte. [...]
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