Devoir type Bac sur le thème du théâtre et de la représentation. Le corpus est le suivant : Pierre Corneille, Le Cid (I, 3) ; Pierre Corneille, Horace,(II, 3) ; Victor Hugo, Ruy Blas (IV,5).
[...] De quel droit êtes vous à ce point ridicule ? points) 2. Relevez dans chacun des textes B et C un élément qui montre que l'échange verbal tient déjà de l'affrontement. points) Dans le texte on observe que l'échange verbal des personnages tient déjà de l'affrontement par l'ensemble de termes que les personnages emploient et qui montrent qu'ils sont déjà près à se battre. En effet Curiace montre dans ses première tirades qu'il ne craint pas de se battre il faut tuer le frère Notre longue amitié, l'amour, ni l'alliance, N'ont pu mettre un moment mon esprit en balance »(v.41-42). [...]
[...] LE COMTE Les exemples vivants sont d'un autre pouvoir ; Un prince dans un livre apprend mal son devoir. Et qu'a fait après tout ce grand nombre d'années, Que ne puisse égaler une de mes journées ? Si vous fûtes vaillant, je le suis aujourd'hui, Et ce bras du royaume est le plus ferme appui. Grenade et l'Aragon tremblent quand ce fer brille ; Mon nom sert de rempart à toute la Castille : Sans moi, vous passeriez bientôt sous d'autres lois, Et vous auriez bientôt vos ennemis pour rois. [...]
[...] Horace n'hésite pas non plus à se revaloriser par rapport à Curiace : Si vous n'êtes romain, soyez digne de l'êtres ; Et si vous m'égalez, faites-le mieux paraître (v.61 et 62). Ainsi il existe entre les personnages une sorte d'affrontement avant l'affrontement. En sommes, la fonction conative occupe une place majoritaire dans le texte théâtral. Celui-ci met en scène des personnages à caractères différents qui rendent leurs relations vivantes. Les personnages défendent ainsi leurs avis, leurs choix, leurs opinions à travers des arguments. Ces arguments leur permettent ou non de convaincre leur interlocuteur mais surtout de se sentir supérieur à ce dernier. [...]
[...] HORACE Si vous n'êtes romain, soyez digne de l'être ; Et si vous m'égalez, faites-le mieux paraître. La solide vertu dont je fais vanité N'admet point de faiblesse avec sa fermeté ; Et c'est mal de l'honneur entrer dans la carrière Que dès le premier pas regarder en arrière. Notre malheur est grand ; il est au plus haut point ; Je l'envisage entier, mais je n'en frémis point : Contre qui que ce soit que mon pays m'emploie, J'accepte aveuglément cette gloire avec joie ; Celle de recevoir de tels commandements Doit étouffer en nous tous autres sentiments. [...]
[...] DON DIEGUE L'éclat de mes hauts faits fut mon seul partisan. LE COMTE Parlons-en mieux, le roi fait honneur à votre âge. DON DIEGUE Le roi, quand il en fait, le mesure au courage. LE COMTE Et par là cet honneur n'était dû qu'à mon bras. DON DIEGUE Qui n'a pu l'obtenir ne le méritait pas. LE COMTE Ne le méritait pas ! Moi ? DON DIEGUE Ne le méritait pas ! Moi ? Vous. LE COMTE Ne le méritait pas ! [...]
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