Chaque auteur peut utiliser un style différent pour s'exprimer dans son oeuvre. Il peut utiliser un langage direct ou détourné pour faire passer ses messages. En effet, le langage direct consiste à exprimer clairement et précisément les idées des auteurs comme c'est le cas de Montesquieu dans les Lettres persanes ou encore Boris Vian dans sa chanson Les joyeux bouchers. D'autres préfèrent véhiculer leurs messages à travers le langage détourné comme nous pouvons le relever dans les textes de Montesquieu dans De L'esprit des lois ou dans l'article paru dans "Libération" de Catherine Mallaval. Enfin, certaines oeuvres telles que le poème intitulé Barbara de Prévert, Le dormeur du Val de Rimbaud ou encore l'image iconographique utilisent en même temps le langage direct et détourné (...)
[...] Quand à Prévert, dans son poème Barbara, le même principe est utilisé avec lyrisme puisqu'il exprime les sentiments des personnages qui sont mis en avant par rapport à la guerre, mais qui sont en premier détruit à cause de cette dernière. Enfin, nous pouvons nous apercevoir que le langage détourné permet également de faire véhiculer des messages. En effet, Montesquieu dans L'esprit des Lois, utilise l'ironie pour dénoncer une activité très grave telle que l'esclavagisme. Il développe sa thèse en exposant l'inverse de ce qu'il pense réellement. [...]
[...] Le Détour Chaque auteur peut utiliser un style différent pour s'exprimer dans son œuvre. Il peut utiliser un langage direct ou détourné pour faire passer ses messages. En effet, le langage direct consiste à exprimer clairement et précisément les idées des auteurs comme c'est le cas de Montesquieu dans les Lettres Persanes ou encore Boris Vian dans sa chanson Les Joyeux Bouchers. D'autres préfèrent véhiculer leurs messages à travers le langage détourné comme nous pouvons le relever dans les textes de Montesquieu dans De L'esprit des Lois ou dans l'article paru dans Libération de Catherine Mallaval. [...]
[...] On assiste à une confrontation directe entre le travail et la vie des enfants qui au final repose sur la même chose. Ce document met en évidence un texte argumentatif explicite qui complète l'image, afin de condamner le travail des enfants, et d'interpeller le lecteur par rapport à cette injustice. Ainsi, le langage direct s'utilise pour justifier ou dénoncer un fait, une action, et est également nécessaire pour interpeller directement le lecteur. Mais il existe aussi le langage détourné qui met en évidence des faits de manière implicite. [...]
[...] Ce type de formulation est appelé le politiquement correct Il vise à faire passer un message sans choquer les lecteurs, mais plutôt à adoucir la véritable signification des mots (sans abri = clodo). Pour conclure, nous pouvons donc relever deux sortes de langage utilisés par les auteurs afin de faire passer un message mais de manière différente. Le langage direct est clair et précis, et fait comprendre directement l'intention de l'auteur et l'impact du message, tandis que le langage détourné va être utilisé afin de faire passer un message sous un autre angle qui sera moins distinct et moins explicite. [...]
[...] En effet, il emploie ce langage afin de choquer, d'interpeller le lecteur et d'envoyer une vérité violente de la guerre par le champ lexical du massacre. Nous constatons donc que Vian répète huit fois le vers faut qu'ça saigne un langage choquant et familier. De plus, d'autres moyens existent pour utiliser le langage direct, c'est le cas, par exemple, du document iconographique de la campagne d'Amnesty International. Le langage direct ne s'exprime plus de manière écrite mais par le biais de l'image. [...]
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