Commentaire rédigé du poème de Robert Desnos intitulé "Ce coeur qui haïssait la guerre" en trois parties principales. Document idéal pour les révisions du bac de français, ou pour réaliser un autre commentaire composé sur le texte.
[...] Écoutez, je l'entends qui me revient renvoyé par les échos. Mais non, c'est le bruit d'autres cœurs, de millions d'autres cœurs battant comme le mien à travers la France. [...]
[...] Généralement un pamphlet c'est méchant Notions supplémentaires pour dissertes ou autres -beaucoup d'autres artistes se sont engagés avant (car contre le nazisme), pendant, et après la seconde guerre mondiale : on a entre autres Picasso pour la peinture (sa colombe de la paix), Chaplin pour le 7ème art (Le Dictateur) Pour l'écriture, de nbreuses personnes publièrent des poèmes résistants sous couvert de l'anonymat - Avant la guerre, Desnos était producteur et animateur d'émissions radio et concepteur de messages publi-citaires pkoi il a l'art des phrases slogans : ce cœur qui haïssait la guerre Destinées Arbitraires (Ce Cœur qui haïssait la guerre) Desnos Ce cœur qui haïssait la guerre voilà qu'il bat pour le combat et la bataille ! [...]
[...] Car ces cœurs qui haïssaient la guerre battaient pour la liberté au rythme même des saisons et des marées, du jour et de la nuit. [...]
[...] Ce cœur qui ne battait qu'au rythme des marées, à celui des saisons, à celui des heures du jour et de la nuit, Voilà qu'il se gonfle et qu'il envoie dans les veines un sang brûlant de salpêtre et de haine. Et qu'il mène un tel bruit dans la cervelle que les oreilles en sifflent Et qu'il n'est pas possible que ce bruit ne se répande pas dans la ville et la campagne Comme le son d'une cloche appelant à l'émeute et au combat. [...]
[...] Plan du commentaire composé de ce cœur qui haïssait la guerre (destinées arbitraires, desnos) Pour l'intro : Robert Desnos, poète du XXème siècle, mort dans le camp de concentration de Terezin en Tchécoslovaquie, le jour même de la Libération de son camp par les Alliés Engagement du Poète, c'est est-ce que le poète, l'écrivain, l'artiste, doit choisir, prendre une position et agir en conséquence s'engager), ou rester neutre jusqu'au bout Annonce du plan Autour du cœur, de la guerre et de la Résistance, Desnos tisse la toile d'une liberté opprimée Le plan du commentaire I Le cœur dans la bataille A les sens en éveil -la vue jour nuit ; l'ouïe bruit son : sens indispensables sur les champs de bataille si on veut assurer sa survie -ts les sens sont présents pr préparer la bataille (avec retour des sens qui surpassent la raison, l'homme retrouve de sa bestialité, car la guerre est une affaire de bêtes, d'animaux sauvages et non de personnes civilisées -cœurs sont personnifiés* battait gonfle pr montrer que tous les sentiments trouvent leurs origines dans le cœur, tout vient du cœur pour ensuite passer par la cervelle car d'abord on agit (poussé par le cœur), et après on réfléchit cervelle B le rythme du poème -rythme du cœur retranscrit dans le poème : répétitions de termes cœur x5, millions rythmes binaires* de salpêtre et de haine anaphores* qu'il se gonfle qu'il envoie qu'il mène -lecteur peut entendre le son sourd du cœur qui bat dans la poitrine d'abord, puis dans les poitrines ensuite, grâce aux allitérations* en labiales bat combat bataille qui reprennent le bruit répétitif du cœur -allitérations en sifflante Ce haïssait cervelle sont là pour la fluidité du poème, mais aussi parce que les sifflantes sont des sons stridents qui font mal à l'oreille, tout comme la guerre fait mal au cœur des Français C le rythme de la bataille -rythme du cœur qui bat est aussi celui des canons, des explosions, des obus, c'est aussi celui de la terreur qui fait battre le cœur encore + vite -allitérations en dentales de bataille répande sont des sons durs qui, tels les coups de fusils, mitraillent le texte -construction du poème : une phrase = 1 ligne ; dans la bataille on perd pas son temps en paroles inutiles, on est bref, concis, direct II La guerre A le champs de bataille -champ lexical* de la guerre guerre combat mort et de la haine haine sang brûlant haïssait -polysémie* du mot battre : on a le cœur qui bat, mais ya aussi l'homme qui combat, battre a donc un sens qui est aussi celui de la bataille -poème en prose : pas d'organisation apparente dans la bataille, guerre se fait sur le vif ; mais en vrai Desnos a travaillé son poème, cette apparente désorganisation est voulue, tout comme la guerre, en apparence est un gros bazar (sur le champ de bataille c'est pas vraiment facile de s'y retrouver) mais, derrière le champ de bataille, ya les généraux assis dans leur fauteuils qui organisent tous ça : anarchie de la bataille cache tactique militaire B la fatalité de la guerre - nom du recueil : Destinées Arbitraires ; or arbitraire c'est qqch qui n'a pas beaucoup d'importance, qui est secondaire, c'est donc 1 antithèse* avec le mot destin réveiller les veilles colères allusion à la 1ère Guerre Mondiale -champ lexical de l'obligation imposera pas possible besogne C le processus de la guerre -gradation bruit dans la cervelle bruit ne se répande dans la ville car guerre gronde de + en + fort et se répand tjrs + vite -associations volontaires de mots avec des rimes intérieures Hitler guerre colère veine haine -alternance des temps, avec guerre qui est évoquée au présent mène tandis que l'avant guerre est à l'imparfait haïssait et la Résistance est au futur (d'ailleurs, seul verbe au futur c'est imposera indique la contrainte, l'obligation de résister ; Desnos sait que ça va être difficile mais il faut le faire) III La Résistance A les cœurs -tt le monde se mobilise : pluriel ces cœurs ils millions et partout dans la ville et la campagne ces cœurs qui haïssaient la guerre battaient pr la liberté : car bat-tements des cœurs = sang qui coule ds le veine = vie ; or vie est reliée dans le texte à la Liberté, donc rythme des cœurs, qui est aussi rythme de la vie, est du même coup le rythme de la Liberté -construction du poème : au début, ce cœur qui haïssait la guerre puis à la fin ces cœurs qui haïssaient la guerre rangs de la résistance se sont gonflés au fur et à mesure de l'avancée du poème et de la guerre ; de + millions x3 : 1 fois pour cœurs pour cervelles et 1 pour français : gradation du sentiment de patriotisme, qui part du cœur B l'évolution de la pensée du poète -en 1er, poète affirme qu'il ne supporte pas l'idée de la guerre haïssait la guerre et qu'il défend donc de ce fait la neutralité -puis au fur et à mesure, pensée évolue : liens logiques : et mais portant voilà car montrent que peu à peu poète est amené à remettre en cause son refus catégorique de la guerre, -et au final, poète décide le combat : des millions de Français se préparent dans l'ombre à la besogne que l'aube proche leur imposera ; Desnos insiste bien sur le fait que c'est imposé on doit combattre, qu'on le veuille ou non ; la neutralité est impossible quand il s'agit de son pays sous le joug de l'ennemi C le poète dans la guerre -Desnos implique aussi lecteur dans la guerre avec impératif écoutez ; 1 dilemme est soulevé : le poète est obligé de faire la guerre pour préserver la Liberté un peu paradoxal, mais qui veut le pais prépare la guerre -le mot Liberté est mit en relief d'une part grâce à la construction de la phrase (présence des 2 pts avant le mot), et aussi parce qu'il a une majuscule : si le poète se bat, si les Français se battent, si le cœur bat, c'est pour cette Liberté (les Français sont très attaché à cette notion qu'ils défendent dès la Révolution Française, il suffit de l'évoquer pour que quelque chose en eux se réveille, des traces de 1789 qui demandent qu'à se battre pour la Liberté) -fonction du poète c'est d'être engagé, dans l'anonymat ou pas (Sartre) ; ya même des gens qui n'on jamais écrit de leur vie qui ont laissé éclater leur patriotisme durant la guerre et qui ont écrit des poèmes autant que des pamphlets*, des tracts etc Pour la conclusion: Pour Desnos, Résistance et Patriotisme (voire Nationalisme) émergent du fond du cœur, ces sentiments sont ancrés dans une personne. Impossibilité pour l'Homme de ne pas participer à la Libération de son pays Question de l'Engagement du Poète, Sartre se l'ait aussi posée Il prônait une totale neutralité, jusqu'à sa déportation dans un camp de concentration, qui le décida à crier sur tous les toits que l'artiste devait au contraire s'engager Lexique utile allitérations : répétitions un bon nombre de fois d'un même son, quand il s'agit de consonnes. [...]
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