Malherbe
Histoire
Bercé par les guerres de religions qui opposaient les protestants aux catholiques, Malherbe a vécu quelques tragiques évènements historiques, notamment huit guerres civiles politico-religieuses de 1652 à 1598 et le massacre de la Saint Barthélémy (1572). Au point de vue international, des tensions règnent également entre la France et l'Espagne.
Malherbe réussit à s'attirer les faveurs d'Henri IV puis sera poète officiel sous Louis XIII. Il sera protégé par les rois de France mais également par Richelieu qui le fera même trésorier de France.
Le lyrisme impersonnel.
Malherbe s'inscrit tout à fait dans la tradition classique puisqu'il s'oppose de manière radicale à l'esthétique de la Pléiade condamnant l'inspiration italienne, le caractère précieux et l'asservissement à des thèmes et des formes issus de l'Antiquité.
Malherbe veut abandonner les thèmes trop personnels et considère « qu'un bon artisan doit s'exprimer sur des thèmes éternels dans une forme rigoureuse et pure avec des rythmes et des rimes réglés ». Autrement dit les thèmes doivent intéresser l'humanité entière (la mort par exemple) et le poète doit bannir la fantaisie de fond et de forme.
Il y a une volonté d'harmonie, de rigueur et de clarté chez Malherbe qui est largement visible dans la construction de ses strophes :
- Alternance systématique d'un vers long (alexandrin - dodécasyllabe) pour un vert court (hexamètre) pour toutes les strophes (régularité extrême).
- Poème composé uniquement de quatrains et dans toutes les strophes les rimes sont croisées (ABAB).
- Alternance entre les rimes féminines (qui se terminent par « e ») et les rimes masculines.
- Rejet de l'enjambement.
Ceci est un exemple de construction, tous les poèmes de Malherbe ne sont pas nécessairement construits de la même façon. (...)
[...] La fidélité que garde La Fontaine à son égard fait retarder son entrée à l'Académie. Peu après, i l se case chez des grands seigneurs et fréquente les salons (Mme de La Sablière), il publie à cette époque ses Contes et ses Fables. La Fontaine a pratiqué tous les genres (théâtre, écriture dramatique, récit en prose, récit épistolaire, narration romanesque, poésie, contes et fables) et a abordé toutes les thématiques. Le merveilleux païen l'attire et il s'inspire beaucoup des fabulistes de l'Antiquité gréco-latine et en particulier d'Ésope. [...]
[...] Nommé comme véritable chef de l'Eglise de France, il lutta longtemps contre les protestants mais aussi contre les libertins et le cartésianisme. Souvent envoyé à Paris, il conquit une grande autorité grâce à ses Sermons et il va aussi entreprendre une série de textes : Les Oraisons funèbres (discours) qui vont le rendre célèbre. Ces textes sont lus lors d'enterrements célèbres comme le Grand Condé, Anne d'Autriche, Importance de la foi, de la religion, de l'égalité dans la mort, de la soumission à Dieu. [...]
[...] - Les branches : les disciplines humaines et notamment la morale. Dieu crée le monde mais l'homme a quand même une part de liberté, l'homme se doit pourtant de maitriser ses passions par sa bonne volonté. Pascal (1623-1662) Histoire L'histoire de Pascal est à mettre en relation avec la philosophie janséniste (cf. Le Grand Arnauld) qui rejetait le laxisme des jésuites, mais aussi l'idée de casuistique (partie de la théologie qui règle les cas de conscience). Selon Pascal et le jansénisme, la casuistique introduite dans la raison humaine est une source d'erreurs et de péchés car un chrétien doit, en effet, réguler sa conscience uniquement d'après la volonté de Dieu. [...]
[...] Il publiera les Caractères dans l'anonymat et très tardivement. Il fut élu à l'Académie et dans son discours il prit position dans la querelle des Anciens et des Modernes. A ce moment là, la France connait beaucoup de grandes famines en raison des catastrophes naturelles, des guerres, (la terre n'avait pas le temps de se ressourcer). Et le roi vivait de plus en plus dans l'isolement (cf. Mme de Maintenon). Attitude nostalgique et conservatrice Le sujet de l'ouvrage est d'offrir aux contemporains un portrait d'eux- mêmes comme Théophraste[2] qui faisait le tableau d'un certain nombre de types sociaux. [...]
[...] Son œuvre n'exprime pas une pensée systématique : il a été inspiré par la philosophie épicurienne un temps mais a éprouvé des sympathies pour la philosophie janséniste à un autre moment. En matière de politique, même s'il a critiqué les monarques absolus, victimes de leurs ambitions, il a parfois soutenu la politique royale au moment d'une guerre. Il témoigne de l'intérêt au peuple (il rappelle les mérites du travail) mais le perçoit aussi comme un enfant incapable de se conduire seul. Il y a cependant des constantes dans son attitude : le monde tel qu'il le voit est impitoyable, seuls règnent les rapports de force et les inégalités sont inéluctables. [...]
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