Après vingt-huit années dans l'île, Robinson revient sur sa terre natale : l'Angleterre. Aucun attachement sensuel ne le rattache à la nature exotique, aucun attachement sentimental pour cette terre qu'il a façonné ne l'anime. Son départ lui apparaît comme une délivrance, son séjour sur l'île n'a été qu'un long exil. S'il emporte quelques souvenirs assez dérisoires : son bonnet en peau de chèvre, son parasol et un perroquet (...)
[...] Dans ce roman, Robinson quitte York, en Angleterre, en 1651 pour naviguer contre la volonté de ses parents. En 1659, il se joint à une expédition partie à la recherche d'esclaves africains, mais suite à une tempête, il est naufragé sur une île. Tous ses compagnons étant morts, il parvient à récupérer des armes et des outils dans l'épave. Il se construit une habitation, il chasse et cultive le blé. Par la suite, Robinson aura un serviteur qu'il surnomme Vendredi. [...]
[...] Robinson revient dans sa patrie qu'il aime beaucoup. En effet, cette fin de roman montre bien que seules les valeurs de son pays comptent. Robinson est heureux d'être enfin rentré chez lui : elle se finit plus heureusement qu'aucune de ses circonstances ne m'avait donné lieu de l'espérer il est dans un état complet de bonheur Cependant, il sort grandi de cette expérience. Dans la solitude, la religion l'a beaucoup aidé. Il vend même sa plantation au Brésil pour ne pas avoir à se convertir au catholicisme. [...]
[...] Grâce à son goût du travail, son esprit d'entreprise et sa raison méthodique, il a colonisé et mis en valeur la nature inhospitalière. Ayant recueilli Vendredi, puis le père de celui-ci, ainsi qu'un espagnol, il se considère avec satisfaction comme le souverain d'un royaume. Après vingt-huit années passés sur cette île, il la considère comme sienne : mon île ma nouvelle colonie Cette île lui appartient, il en est le propriétaire : je me réservai la propriété de tout C'est également lui qui la gouverne, qui décide : je leur partageai le territoire Après vingt-huit années dans l'île, Robinson revient sur sa terre natale : l'Angleterre. [...]
[...] Il y a maintenant la présence féminine : et ramenèrent cinq femmes ce qui explique que Robinson trouve en revenant sur l'île une vingtaine d'enfants Cette population ne fera que s'accroître, Robinson y envoya encore en plus quelques femmes : je leur adressais sept femmes Les animaux sont également de plus en plus nombreux : lorsque je revins étaient considérablement multipliés Après vingt-huit ans sur son île, Robinson revient enfin dans sa patrie mais ne peut se passer de retourner dans son île plus tard. Il a réussi à être le maître de cette île qu'il a colonisé et qu'il retourne voir de temps en temps. Cette île, déserte au départ, devient une île de plus en plus habitée et avec de plus en plus de ressources. Son désir d'aventures est plus fort que tout et il continuera ses aventures qui seront développées dans un second tome par Daniel Defoe. [...]
[...] Le capitaine et Crusoé parviennent à reprendre le navire et à retourner en Angleterre avec Vendredi. L'extrait à étudier se situe à la fin de cette œuvre. Robinson est retourné dans sa patrie après ses longues années de solitude. Nous verrons dans une première partie la colonisation, dans une seconde partie le dénouement et enfin, dans une dernière partie, nous parlerons de la transformation de l'île. Ce livre est important car il est un des premiers à articuler la pensée colonialiste. [...]
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