Le décorateur et le metteur en scène travaillent en étroite collaboration dès le début d'un projet.
Généralement, le metteur en scène a un rôle plus important que son collègue, puisque c'est lui qui choisit le décorateur (et non le contraire) de manière à ce que ce dernier puisse s'adapter à ses propres idées. Ceci ne veut pas dire que le décorateur ait une simple fonction d'exécutant ; au contraire, il peut lui aussi avoir un apport créatif au spectacle. Si la mise en scène concerne la conception globale du spectacle, dont le d. n'est qu'une partie - bien que déterminante - la relation entre les deux existe depuis relativement peu de temps (...)
[...] Avec les indications scéniques employées par Verdi, et ensuite par Puccini et les véristes, ont été établis certains canons encore respectés dans la mise en scène d'aujourd'hui. En dehors de l'Italie, Wagner conçoit un idéal de représentation (Gesamtkunstwerk, l'œuvre d'art totale) fondé sur une union parfaite entre texte, musique et action, où le chanteur doit aussi se faire acteur et le chant doit être «déclamé». L'avant-garde européenne se tourne également vers le théâtre musical, vers de nouvelles formes d'expression, adhérant ainsi aux recherches entreprises dans d'autres domaines artistiques. [...]
[...] Pendant tout le XVIIe siècle le rapport entre l'appareillage scénique et l'opéra était en quelque sorte inégal. Tandis que le premier avait atteint le point culminant de son faste et de ses possibilités techniques, l'opéra, de son côté, faisait ses premiers pas dans l'exploration de ses virtualités expressives: la représentation visuelle l'emportait sur la musique. Au XVIIIe siècle, les théâtres d'opéras se multiplient un peu partout: de grandes salles, formées par la superposition de différentes rangées de loges et de galeries, et des scènes profondes et illuminées sur lesquelles on jouait Y opéra séria. [...]
[...] Si la mise en scène concerne la conception globale du spectacle, dont le d. n'est qu'une partie - bien que déterminante - la relation entre les deux existe depuis relativement peu de temps. La naissance du d. précède de quelques centaines d'années celle de l'opéra, et depuis le début, l'élément scénique a été l'élément porteur du spectacle. La mise en scène, par contre, commence véritablement à exister de manière indépendante lorsque l'histoire du d. entre dans sa phase de perfectionnement. [...]
[...] L'opéra atteint son sommet expressif avec le Romantisme. Les compositeurs comme Rossini, Bellini et Donizetti veillent à ce que la scène ne soit pas seulement le lieu indéterminé de la représentation, mais qu'elle puisse en devenir le véritable espace dramatique. Si, d'un côté, le réalisme, le vérisme et le naturalisme cherchent à atteindre une imitation parfaite de la réalité, de l'autre le Romantisme privilégie l'imagination pour créer un d. caractérisé par un intense pouvoir d'évocation. Pour l'utilisation de la lumière, on passe d'une illumination à la chandelle et la lampe à huile à un éclairage au gaz et à l'électricité. [...]
[...] est mise sur le même plan que les autres composantes du spectacle. Au début XIXe siècle à la Deuxième guerre mondiale La mise en scène du début du XIXe siècle à la Deuxième guerre mondiale existe deux courants principaux dans la tradition des représentations scéniques de l'opéra. Le premier s'appuie essentiellement sur l'œuvre musicale même, le deuxième est plus axé sur la composante scénique. Jusqu'au début du XIXe siècle, le chant était conçu comme une fin en soi, à quelques exceptions près; la musique devait être et on n'attachait guère d'importance à la vraisemblance dramatique. [...]
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