Le proverbe était un jeu de salon destiné à se divertir en société au XVIIIème. Musset fait ici une adaptation dans laquelle il met en scène plus de personnages, plus de décors et une mise en scène plus complexe. Il prend le jeu comme base mais il écrit une véritable comédie qui illustre quand même un proverbe (...)
[...] Elle est lucide et veut renoncer à se mariage (l95). Camille est hypocrite envers Rosette et se place uniquement sur le plan matérielle (collier) et social (autre mari) mais elle n'envisage pas la peine qu'elle lui fait sur le plan des sentiments. Perdican la méprise et la considère juste comme un instrument et non pas comme une personne. Rosette est le seul personnage qui ne joue pas, elle est innocente mais c'est elle qui va être sacrifié et qui va même il laissé sa vie. [...]
[...] Elle utilise des arguments pitoyables, de mauvaise foi qui ne l'intéressent pas pour lui faire renoncer à son mariage. Elle utilise même des expressions qui suscitent le dégoût et le mépris. Elle parle aussi de l'éducation inexistante de Rosette et va même jusqu'à dire qu'elle est sotte pauvre d'esprit Ce passage nous montre donc sa bassesse dans le mépris. C'est un personnage orgueilleux qui si ridiculise et qui créé donc un effet comique. De plus, il y a un contraste comique entre l'insouciance qu'elle affecte et son angoisse 74) ce qui souligne l'incohérence du personnage qui n'est pas sincère. [...]
[...] Il prend le jeu comme base mais il écrit une véritable comédie qui illustre quand même un proverbe. Il y a eu une évolution car ici on est plus proche d'une comédie que d'un jeu de salon. b. Des personnages libres Tout d'abord, les personnages sont eux-mêmes artisans de leur malheur. En effet, ce sont eux qui se rendent malheureux. De plus, ils font allusion à l'autorité du père qui n'est pas présent sur laquelle ils voudraient bien pouvoir compter (l33, l106). [...]
[...] Les conséquences de se mariage sont donc graves. b. Les souffrances de Camille Tout d'abord, l'absence de son père lui donne un sentiment de solitude. En effet elle ne peut espérer l'appui de personne et personne ne peut l'aider. De plus on remarque plusieurs exclamations qui manifestent la solitude 118). On remarque aussi une succession d'interrogations qui montre son désarroi et qui montre qu'elle est perdue 31). Elle va même jusqu'à défier, a provoquer Perdican (l80). Elle est jalouse : elle veut se débarrasser d'une rivale en lui trouvant un autre mari. [...]
[...] C'est le cas de On ne badine pas avec l'amour. Camille, très réservée, refuse d'embrasser son cousin lors de leur rencontre. Elle a entendu dire tellement de mal des hommes qu'elle a peur de l'amour et préfère revenir au couvent. Cette résistance va rendre Perdican amoureux de sa cousine. De dépit, il descend au village et fait la cour à la naïve paysanne Rosette, sœur de lait de Camille. Le passage que nous allons étudier est un extrait de cette pièce. [...]
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