Commentaire composé sur l'article paix issu de L'Encyclopédie, et rédigé par Damilaville. Ce document de 640 mots est construit autour de deux axes principaux. Il analyse et décrypte le texte et constitue un outil idéal pour réaliser un devoir ou pour réviser le bac de français.
[...] Damilaville, Encyclopédie, article paix 1. Introduction Damilaville est un haut fonctionnaire des finances royales et ami de Diderot. Il a rédigé deux articles de l'encyclopédie paix et population). C'est un homme de combat, engagé. Il s'engage dans la lutte des philosophes contre la guerre, contre les ambitions des princes, il combat pour les libertés (d'expression, religieuses). Damilaville dénonce la guerre comme un non-sens parce qu'elle bouleverse la vie de la nation, elle suspend la loi et le droit, elle suspend aussi la marche du progrès. [...]
[...] Pour emporter l'adhésion du lecteur Damilaville utilise différents procèdés. Il utilise un ton de dénonciation violente, une polémique au sujet des princes qui sont responsables de la guerre, puis il utilise la métaphore filée qui est médicale et expressive et qui dit que la guerre est une maladie : le corps politique, social ne recouvrera la santé que par la paix. Cette métaphore est encore reprise à la fin du premier paragraphe (L.12). Tout le premier paragraphe contient des termes appartenant au champ lexical de la maladie. [...]
[...] Les hyperboles sont aussi d'usage : Damilaville souligne les horreurs et dramatise son argumentation par leur biais. Les modalisateurs montrent le parti pris affiché : lignes 25/35 : injustes La comparaison entre les hommes et les bêtes féroces (L.18), cette comparaison est là pour insister sur la régression de l'être humain, un retour à la sauvagerie animale. La guerre a un aspect héroïque pour les hommes, pas pour Damilaville Conclusion Damilaville s'en prend donc à la cruauté et aux méfaits engendrés par la guerre qui l'oppose d'une manière constante aux effets bénéfiques de la paix. [...]
[...] Cette supposition repose sur une humanité raisonnable dont le maitre mot est raison L'auteur utilise le conditionnel (mode de l'eventualité) + la négation. A la ligne nous avons le connecteur d'opposition qui introduit un contraste brutal : réalité violente : l'humanité aime la guerre, l'état normal du peuple est le conflit. A la ligne 28 les responsables sont désignés (princes=termes génériques). La critique vise les puissantset leurs ambitions, à cette époque nous sommes en pleine guerre de 7 ans. Le lecteur est donc plus sensible aux arguments de Damilaville. [...]
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