[...] Figures par opposition :
Il y a des antithèses au vers 22, « mi-vivante, mi-morte ». La France est symbolisée par l'image d'une mère, personnification déchirée par le combat de ses deux enfants que sont Esau et Jacob, le premier représente le parti catholique et le second, le parti protestant. L'antithèse marque la déchirure engendrée lors des guerres de religion par les catholiques qui souhaitaient éliminer les réformateurs protestants (...)
[...] Un texte tragique L'aspect tragique reflète une période historique qui fut à l'origine de combats sanglants, de luttes religieuses, de conflits d'idées et d'idéaux que l'auteur a de façon très réaliste restitués à travers la personnification de la mère et de ses jumeaux. Un parti pris passionné Un miroir réaliste Le conflit religieux reflète l'intolérance. Nous pouvons souligner l'importance de l'image, la métaphore est au service de l'idée, allégorie, la France est tiraillée entre les catholiques et les protestants. Nous avons une justification des convictions de l'auteur, une dénonciation et une philosophie engagée. Il y a une double référence religieuse, biblique et historique. [...]
[...] Conclusion La présence de l'auteur Nous avons une énonciation à la première personne du singulier la philosophie est celle de l'engagement. IL y a une prise de position. Il s'engage dans un combat et dénonce un fait historique, prend parti pour les protestants. Cette poésie est un appel à la paix, et un combat pour la liberté. [...]
[...] Adonc se perd le lait, le suc de sa poitrine ; Puis, aux derniers abois de sa proche ruine, Elle dit : vous avez, félons, ensanglanté Le sein qui vous nourrit et qui vous a porté ; Or vivez de venin, sanglante géniture, Je n'ai plus que du sang pour votre nourriture. LECTURE ANALYTIQUE Introduction D'Aubigné est né en 1552 et mort en 1630. Il fut militaire et écrivain protestant. Sa poésie est engagée, elle dénonce les horreurs de la guerre, l'auteur prend ici parti pour les protestants. Calviniste ardent, il a mis son talent au service de ses convictions en écrivant une épopée mystique, Les Tragiques Sa doctrine religieuse est issue de la pensée de Calvin qui a instauré un état dirigé selon les principes de l'évangile. [...]
[...] L'antithèse marque la déchirure engendrée lors des guerres de religion par les catholiques qui souhaitaient éliminer les réformateurs protestants. L'antithèse reflète l'état tragique d'une France affligée en plein conflit religieux, elle est renforcée par l'effet oratoire et les effets de gradation, le plus fort, orgueilleux la progression des vers et 17 accentue la volonté de tout englober. Nous avons des arguments à valeur de suggestion croissante de la violence. Le rythme dont la tonalité est oratoire est renforcé par l'énumération d'adjectifs qualificatifs et les virgules des vers 3 et etc. [...]
[...] Nous avons en outre l'image d'une violence morale aux vers et 17 et la mort est suggérée par les verbes, empoigner, briser, acharner et arracher. La France est telle une mère affligée Nous avons également des anaphores, ni ni aux vers 15 et 16. Les rythmes sont tant binaires, vers 7 que ternaires, vers 5. Figures par analogie : Les personnifications et les métaphores de la France se trouvent aux vers et 21. Nous avons une personnification des catholiques et des protestants aux vers et 11. [...]
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