Extrait issu du second chapitre de La Curée, qui valu à son auteur, Emile Zola d'être poursuivi par la justice après sa parution en 1871. Dans ce passage, l'écrivain raconte la vie d'Aristide Rougon, appelé désormais Saccard, au moment où son ambition est de s'enrichir et de réussir sa vie à Paris (...)
[...] Paris va se métamorphoser devant ses yeux jusqu'à ressembler à une cité des Milles et Une Nuits Le souci de Zola est de rendre cette scène vraisemblable grâce à des détails réalistes : Leur table était placée devant une des fenêtres. ; du coté de la Madeleine et des Tuileries. La description est donc sur un premier plan réaliste mais elle devient subjective en étant interprété par Saccard. Beaucoup de mots expriment l'euphorie de Saccard, notamment l'expression : avec un rire d'enfant indique l'état de Saccard devant la ville. Il y a un lien thématique avec les images sur lesquelles s'achève la description. Saccard interprète la ville selon ses envies, ses désirs, ses ambitions. [...]
[...] On note une certaine ironie à l'arrière plan, due à la vision cupide de Saccard qui voit dans Paris le moyen providentiel de s'enrichir. Conclusion Comme l'a dit Zola : Un roman dont Paris avec l'océan serait un personnage on assiste ici à une personnification de Paris. En effet, nombreux au fond sont ses romans, à commencer par la Curée où Zola fait de la capitale un personnage à par entière. Le personnage de Saccard lui aussi suscite de l'intérêt, car à tous les sens du terme, celui-ci est un visionnaire. [...]
[...] La curée, chapitre Saccard face à son destin - ZOLA Situation Cet extrait est issu du second chapitre de La curée qui valu à son auteur, Emile Zola d'être poursuivi par la justice après sa parution en 1871. Dans ce passage, l'écrivain raconte la vie d'Aristide Rougon, appelé désormais Saccard, au moment où son ambition est de s'enrichir et de réussir sa vie à Paris. Introduction La Curée est un roman évoquant la réussite d'un homme, Aristide Rougon, à Paris. [...]
[...] On ne propose pas seulement celui du paysage urbain, ainsi outre celui de la richesse, il y a aussi bon nombre de métaphores sur le thème de la mer et de l'eau : cet océan nageant sur un lac et de nombreuses personnifications de la ville en être suscitant l'amour. Tout cela est à l'origine des regards amoureux de Saccard qui s'alanguit. L'image donnée de Paris par le narrateur est picturale. Par exemple la métaphore une rosée d'or est née de la conjonction d'images, de l'eau et de la lumière, ce qui évoque la richesse ; de même quand Saccard dit que les maisons semblèrent flamber et se fondre comme un lingot d'or dans un creuset. [...]
[...] Zola, qui aimait beaucoup l'impressionnisme décrit le décor de cette scène touche par touche. Nous observons donc ici un véritable tableau impressionniste de Paris. On remarque une sorte de gradation dans la couleur pour arriver jusqu'à l'or. III. Le portrait d'un spéculateur Dans ce passage la ville est vue à travers les yeux de Saccard, toutes les images s'expliquent par le point de vue du narrateur. Il y a une progression de l'euphorie de Saccard, on passe de : l'égaya à souriait à l'espace on termine sur l'expression avec un rire d'enfant Dans la mesure où la ville est personnifiée, on peut dire que Saccard aime et désire Paris, elle fait partie de ses fantasmes : galanterie inusitée amoureusement Ces ainsi que son désir de possession s'exprime. [...]
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