La culture doit être construite sur les anciennes ou les nouvelles connaissances ?

Résumé du document

Dans l'esprit de l'opinion commune, le savoir, la connaissance, la scienta, défini généralement l'expérience intellectuelle et culturelle acquise et héritée des travaux spirituelles de nos prédécesseurs. Autrement dit, notre culture provient du passé que nous exploitons afin de faire évoluer la société : utiliser du passé dans le présent pour construire l'avenir.

Extraits

[...] Autrement dit, notre culture provient du passé que nous exploitons afin de faire évoluer la société : utiliser du passé dans le présent pour construire l'avenir. En réalité les choses ne sont pas aussi simples que cela, nous distinguerons deux écoles, la première, conservatrice, défend les valeurs du passé, sur le plan culturel cela équivaut à dire que seules les mémoires des pères sont de bonnes augures; on peut par exemple citer Voltaire: "Je vous invite à ne lire que des ouvrages depuis longtemps en possession des suffrages du public et dont la réputation n'est point équivoque. [...]

[...] Se fier aux poussiéreux opuscules, c'est l'assurance de se baser sur des pieds solides, renforcé par l'âge et l'expérience, cette traversée du temps et les défenses qui leur sont attachés par de nombreux littéraires inspire la confiance en eux, mieux, l'obéissance. Pour ne pas s'éloigner du sujet, mais en apportant les indéniables preuves d'un passé gravé dans le présent, nous n'énumérerons que les fondements de la démocratie grec, notre système monétaire et bien entendu les écrits philosophiques des lumières. L'éducation fournit par nos géniteurs est elle- même une transmission des connaissances passées vers une nouvelle génération, cette connaissance sera exploité et interprété de différentes façons afin de faire évoluer sa forme, mais son fond est perpétuelle. [...]

[...] Indirectement certes, mais tout de même important à souligner, se lancer dans la lecture d'œuvres contemporaine, c'est dans un certain sens adopter un comportement humaniste, le faite de risquer de perdre l'équilibre en enlevant un pied de l'estale des textes ancestraux approuvés est la preuve de la confiance qui est accordé à la jeune génération, mais aussi une façon de la valoriser, comme le faisait Voltaire pour les anciennes œuvres, en prouvant que la culture peut être forgée ou plutôt doit être forgé aussi à partir de ressources littéraires actuel. Le corpus culturel littéraire est une tendance croissante qui ne peut décroitre ou stagner, au fil des années de nouveaux écrivains produisent des textes dignes d'être reconnus, Eugène Ionesco, Michel Tournier pour ne citer qu'eux on le privilège de nourrir cette grande varia qu'est la littérature française. [...]

[...] L'idée de Voltaire se caractérise donc par cette volonté de ne pas oublier les écrivains du passé, il reconnait leur savoir et se met à la place du disciple, c'est en sorte un éloge indirecte; en revanche, son affirmation se conclut par une dénonciation des livres contemporains (chose qui est surprenante de sa part, étant un humaniste confirmé), il les déconseille formellement à sa correspondante produisant ainsi un effet de boycottisme. Attardons nous maintenant sur l'affirmation de Michel Tournier "Toute éducation doit commencer par les contemporains", beaucoup moins attaquante que celle de Voltaire, mais néanmoins tout aussi gorgé de conviction. Nul ne pourra nier cette citation, alors certes elle est très différente de la vision du champ que nous offrait Voltaire, mais comme démontré précédemment avec la notion de "relais", la culture contemporaine est le nourrisson faisant ses premiers pas sur la route de l'histoire. [...]

[...] Sur laquelle de ces deux philosophies pouvons-nous nous appuyer ? Nous discuterons de ces deux idées en nous appuyant sur les affirmations précédemment citées, nous allons dans un premier temps examiner le partie de Voltaire puis celui de Michel Tournier, enfin nous aborderons une synthèse de leur pensées. Comme introduit ci-haut, notre culture et plus généralement notre société repose sur les anciennes doctrines que d'autres générations (tout aussi ancienne par rapport à nos jours) ont faites évoluées afin de les appliquer. [...]