I) Méthodologie : Elaboration d'un plan
II) Le théâtre au XVIIIème siècle
III) Beaumarchais : portrait d'un écrivain
IV) Beaumarchais : Essai sur le genre dramatique sérieux
V) Maîtres et valets dans la comédie française au XVIIIème siècle
VI) [I ; 2] Etude du premier extrait
VII) [II ; 8] Etude du second extrait
VIII) [III ; 11] Etude du troisième extrait
IX) [IV ; 8] Etude du dernier extrait
X) Le siècle des Lumières
XI) L'apologue au siècle des Lumières : Candide de Voltaire
XII) Croire, Juger : Lettre sur les aveugles (1749)
XIII) Extrait du Neveu de Rameau : Groupement de texte du XVIIIème siècle français
XIV) Les rêveries du promeneur solitaire
XV) Etude de « Beams » de Verlaine
XVI) Baudelaire (1821 ? 1867), Révolte et modernité (Groupement de textes)
XVII) Rimbaud (1868 ? 1891) (Poésies (1868 ? 1870)/Lecture complémentaire)
XVIII) Verlaine (L'Art Poétique/Poème n°4)
XIX) Le biographique (Les Confessions, Jean-Jacques Rousseau/Texte deux)
[...] Rousseau y suit de mauvaise grâce l'instruction religieuse qui lui permet d'être baptisé, il échappe aux entreprises d'un Maure homosexuel, il fait la rencontre de Madame Basile qui lui donne un emploie et devient enfin laquais chez Madame de Vercellis. Mais celle-ci est malade, elle meurt peu de temps après avoir engagé le jeune homme. Dans le désordre familial qu'entraîne cette disparition, Jean-Jacques ne résiste pas à la tentation de voler un ruban. Le vol découvert, il en accuse Marion, une jeune servante dont il est à l'évidence amoureux. Le remord hante Rousseau pendant des années. [...]
[...] Maîtres et valets : un rapport complexe Le valet, comme l'enfant, reste dans un état de minorité : il dépend du maître pour tout. Sur scène, les domestiques n'ont d'existence que par rapport à leur maître. Pour Bartholo, cette inégalité représente le fondement de l'autorité : [II ; De la justice ! C'est bon entre vous autres, misérables, la justice. Je suis votre maître, moi, pour avoir toujours raison. Le docteur est incapable de mettre en cause l'autorité qui garantit l'ordre social et pense que donner raison à un valet mènera à l'anarchie. [...]
[...] Vérités de famille La relation avec les parents est significative. Elle s'inscrit dans une scène apparemment paisible d'intimité familiale, comme l'indique le premier paragraphe. La fabrication du chariot qui ouvre le deuxième paragraphe met en lumière la figure du père. Les gestes de ce père attentionné qui cherche à faire plaisir à son fils en lui fabricant un jouet, sont suivis avec une attention et une émotion sincères par l'enfant : tout ému et les yeux grands ouverts Mais ce même père n'interviendra pas en faveur de son fils et le laissera punir alors qu'il est innocent. [...]
[...] Chaque étape, de la métamorphose de la calomnie, d'une petite rumeur en une malédiction générale utilise des termes techniques, ce n'est pas un hasard puisque l'auteur est musicien à l'instar de Bazile. Ce dernier engage Bartholo à agir sans délai et il réclame de l'argent pour presser le mariage mais, caché dans un cabinet, Figaro a tout entendu et révèle à Rosine le projet de son tuteur avant de disparaître. Ainsi, les précautions prises par Bartholo paraissent d'ores et déjà inutiles : il essaie en vain de réduire l'espace : Je veux fermer sur vous la porte de la rue. Celle-ci représente son ennemie intime, l'endroit d'où vient le danger. [...]
[...] La vision se déploie en direction des souvenirs de voyages, de plus en plus précis et organisés de façon chronologique. Déclenchée par le parfum, elle y retourne. III. Le voyage immobile Comme dans L'Invitation au Voyage le voyage est ici immobile ; le paysage exotique évoqué est celui des paysages enfermés dans la chevelure de la femme aimée (lignes et ressuscitées magiquement comme l'indiquent les répétitions lyriques (lignes 12 à 23) : la force des sens et de l'imagination : reine des facultés selon Baudelaire, permet au poète de s'évader hors de la médiocrité du Monde. [...]
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