Dossier présentant les cinq principaux courants artistiques de la période allant du XVIème au XVIIIème siècle : l'Humanisme, la Pléiade, le Classicisme, les Lumières et le Baroque.
[...] La penséée baroque, àà l''image de saint Ignace de Loyola, va priviléégier un univers fantasméé, imaginaire, qui sera l''extrapolation de ce conflit des contraires, mais qui portera en lui ce principe de convergence. L''art baroque va alors déévelopper la brisure, la courbure, la tension et le nœœud comme expressions figuratives les mieux appropriéées pour repréésenter ce type de conflit. Il ne se donne pas pour but l''imitation de la rééalitéé mais cherche àà susciter une éémotion. C''est un art excessif et spectaculaire En musique: Le baroque est marquéé par la naissance de l''opééra, de l''oratorio, de la cantate et par l''éépanouissement de la musique instrumentale. [...]
[...] Les premiers, ils priviléégient le sonnet et l'alexandrin. Leurs poèèmes sont souvent mis en musique par les compositeurs de leur temps. Sur le plan dramatique, ils rééinventent la tragéédie (Jodelle) et actualisent la coméédie (Jodelle puis Belleau et Baïïf) ; enfin, Ronsard nationalise l''éépopéée avec la Franciade. L''«« éécole de La Plééiade engage la poéésie franççaise sur des voies profondéément novatrices. Elle contribue notamment àà faire du sonnet et de l''alexandrin la forme et le mèètre les plus utiliséés de la poéésie dite classique. [...]
[...] Toutefois, cette rèègle a pu nuire àà la portéée de la pièèce sur le spectateur. Exceptions notables : la mort de Phèèdre, dans la pièèce ééponyme de Jean Racine et la folie du personnage d'Oreste (de Racine éégalement) sont jouéées sur scèène. La rèègle de la vraisemblance visait avant tout àà toucher le spectateur en lui proposant des histoires qui soient conformes àà ses attentes La coméédie: C'est la coméédie de Molièère qui dominera toutes les autres àà cette éépoque. [...]
[...] Aussi le bonheur sur terre éétait-il placéé au-dessus du salut religieux. Ils n'attaquèèrent rien avec autant de violence et de féérocitéé que l'ÉÉglise, sa richesse, son pouvoir politique et sa volontéé d'entraver le libre exercice de la raison En philosophie: Mais la plus importante des hypothèèses et espéérances communes aux philosophes et intellectuels de cette éépoque fut incontestablement la foi inéébranlable dans le pouvoir de la raison humaine. Ils affirmaient que l'ééducation avait le pouvoir de rendre les hommes meilleurs et mêême d'amééliorer la nature humaine. [...]
[...] La déécouverte de la gravitation universelle par Isaac Newton fit une impression considéérable sur le sièècle. Si l'humanitéé éétait en mesure de réévééler les lois de l'Univers, elle pouvait espéérer déécouvrir les lois propres àà la nature et àà la sociéétéé humaine. On en vint àà croire que, grââce àà l'usage judicieux de la raison, s'ouvrait la perspective d'un progrèès perpéétuel dans le domaine de la connaissance, des rééalisations techniques et des valeurs morales. Les penseurs du XVIIIe sièècle considééraient, àà la difféérence de Descartes, que la connaissance, loin d'êêtre innéée, procéédait uniquement de l'expéérience et de l'observation guidéées par la raison. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture