Cours de littérature sur la critique sociale au XVIIIème siècle. Quelles étaient les conditions d'écriture au XVIIIème siècle ?
[...] Ils sont donc obligés de dissimuler leurs critiques comme Jean de La Fontaine le faisait dans ses Fables. Ils ont pour cela plusieurs stratégies : - Nier qu'une œuvre existe - En refuser la paternité pour l'attribuer à d'autres personnes - Utiliser un faux nom - Parler du système politique d'un pays imaginaire - Dire qu'il s'agit d'un livre trouvé etc. - Publier dans un autre pays Pour paraître, il faut qu'un ouvrage ait obtenu un privilège octroyé par un censeur qui évalue la conformité de l'ouvrage aux normes morales, religieuses et politiques. [...]
[...] Avec humour, il démontre que la raison voudrait que cette rivalité n'existe pas. Cependant, il explique également que l'homme souvent obéit non parce qu'il a réfléchi mais parce que c'est ainsi (il ne se pose pas de questions) et respecte le roi non parce qu'il est bon mais simplement parce qu'il est le roi Les figures de style Dans les contes philosophiques, on trouve beaucoup de figures de style. Elles permettent : - d'opposer deux choses : antithèse - d'exagérer : hyperbole - d'insister : répétition - de faire rire : périphrase et antiphrase La périphrase en remplaçant le mot attendu par un groupe de mots peut montrer un aspect amusant de la réalité décrite et l'antiphrase fait rire en disant tout le contraire de ce qu'elle veut faire comprendre (ex : mmm délicieux = dégoûtant Ces différentes figures de style permettent de faire rire, ou de choquer le lecteur et ainsi de mieux le convaincre. [...]
[...] On peut remarquer qu'il conclut en soulignant que les nobles suivent aveuglément ce que fait le roi (élargissement à une critique sociale) que ce soit d'un point de vue vestimentaire ou politique. Pour renforcer son humour, l'auteur recourt à l'hyperbole qui consiste à exagérer fortement quelque chose (ex : je suis mort de faim) et à l'antithèse qui consiste à opposer deux éléments. L'ingénu de Voltaire De nouveau, un regard étranger se penche sur la Cour. C'est cette fois celui d'un sauvage du Nouveau Monde surnommé l'Ingénu . [...]
[...] L'auteur prouve ainsi que maîtres et serviteurs ne sont pas différents les uns des autres. Cependant, pour ne pas risquer la censure, à la fin de la pièce chacun reprend sa place et tout rentre dans l'ordre. De ce fait, L'auteur critique les inégalités de la société du 18ème siècle : un petit nombre de nobles et de bourgeois détiennent le pouvoir et les richesses pendant que le plus grand nombre vit dans la pauvreté et sans éducation. L'inversion des rôles permet de découvrir certains aspects inacceptables de la vie à cette époque. [...]
[...] Il souligne par ce décalage, le caractère ridicule des querelles qui opposent les hommes. En effet, lorsque l'on compare les événements (guerre sanglante) et leur cause (un œuf à la coque), on éprouve un sentiment d'absurdité. Cette histoire a pour but de faire comprendre aux lecteurs que certaines guerres bien réelles ont des causes tout aussi dérisoires. Zadig de Voltaire On appelle satire une critique à l'égard de la société. Dans les contes philosophiques, Voltaire présente le plus souvent une satire implicite cachée). [...]
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