En effet, nous sommes dans un récit bref où le lecteur est tout de suite transporté dans un monde imaginaire. N'oublions pas que Louis Sébastien Mercier est un auteur du XVIIIème. Il introduit sort lecteur à Versailles lieu historique et donc bien connu par lui (...)
[...] Lui dis-je, qu'est devenu ce vaste palais? - Il est tombé ! - Comment ? - Il s'est écroulé sur lui-même. Un homme, dans son orgueil impatient a voulu forcer ici la nature; il a précipité édifices sur édifices; avide de jouir dans sa volonté capricieuse, il a fatigué ses sujets. Ici est venu s'engloutir tout l'argent du royaume. Ici a coulé un fleuve de larmes pour composer ces bassins dont il ne reste aucun vestige. Voilà ce qui subsiste de ce colosse qu'un million de mains ont élevé avec tant d'efforts douloureux. [...]
[...] Les monarques avaient réussi à tout détruire. Les monuments n'étaient pas les seules victimes de leur orgueil. La représentions du monarque aussi : pour le peuple c'était un Homme arrogant et despote. Il ne croyait plus en ces personnages Malfaisants. Soudain, Louis XIV sortit de sa torpeur et s'écria : Que de mépris dans leurs yeux! - et oui, lui répondis-je, vous avez cru que gouverner les hommes était de s'en servir comme des objets. Vous les avez rabaissés, soumis, asservis. [...]
[...] Louis Sébastien Mercier à l'aube de la Révolution Française fait critiquer par son acteur principal une politique dépassée qui va bientôt basculée. Ce qu'il ignore est que cette figure de Despote fera l'objet d'une haine criminelle et va pousser le peuple à une folie meurtrière. Sujet d'écriture: A la façon d'un apologue vous imaginerez que vous visiter le Paris de 2440 avec votre compagnon de voyage. A éviter : abandonner Louis XIV pour partir à Paris, il faut garder les personnages de l'extrait. [...]
[...] Corrigé type: Ce texte est un extrait de Louis Sébastien Mercier tiré de son oeuvre L'An 2440, rêve s'il en fut jamais. Ici l'auteur relate le rêve d'un homme dans une France qui ne vit plus sous le joug d'un roi despote. Ainsi il s'agit de démontrer que derrière ce récit se cache en fait un apologue. En effet, nous sommes dans un récit bref où le lecteur est tout de suite transporté dans un monde imaginaire. N'oublions pas que Louis Sébastien Mercier est un auteur du XVIIIème. [...]
[...] Nous sommes bien là en présence d'un apologue. Cet humour est prétexte pour l'auteur pour se moquer de ce roi. On peu parler d'ironie car lorsque ce vieillard annonce son identité on retrouve la grandeur du personnage avec les phrases exclamatives: Malheureux! Sachez que je suis ce Louis XIV qui a bâti ce triste palais. II y a un décalage entre les propos et la personne. On retrouve la figure du roi orgueilleux et condescendant vis-à-vis du peuple. On a le message implicite où l'orgueil d'un homme l'a conduit à sa perte. [...]
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