L'élément de référence est mis en valeur au V.5.
L'élément comparé est exprimé au V.8 dans lequel se développe une deuxième comparaison.
- ces vers sont indissociables : pas de point et indispensables à la démonstration.
- la démonstration tend à prouver l'existence d'analogies entre les perceptions sensorielles v.8, -> phénomène lui-même comparable à l'existence d'analogies entre des phénomènes naturels plus amples "long échos".
=> l'élément de référence (la confusion de sons émise par la nature vers 5,6,7) révèle l'existence de rapprochements probables entre des perceptions auditives et visuelles : ténébreux, nuit, clarté, échos.
Ces perceptions auditives et visuelles sont clairement reprises au V.8 qui énumère ce qui relève de l'odorat, de la vue, de l'ouïe : Parfums, couleurs, sons => affirment l'existence d'un lien entre les sens.
Le premier et le deuxième quatrain montrent une diversité dont l'ensemble constitue une unité :
Nature et Temple forment une unité et Clarté et Nuit en forment une seconde. Ainsi, Temple & Nature et Clarté & nuit en forment une troisième.
Illustration schématique des unités :
-> Nature + Temple : Unité
Clarté + nuit : Unité
[Nature + Temple] + [Clarté + nuit] = Unité (...)
[...] L'homme v : voyageur provisoire et il est l'objet d'observation plus que d'action - l'image du "temple"=>"piliers"=>"foret" insistance sur la verticalité - une première image est crée entre nature perceptible et nature mystique La strophe se termine par l'affirmation d'un lien de complicité amicale entre l'homme et la nature personnifiée. Ce lien de complicité est auditif et visuel (=>PERCEPTIONS) Deuxième quatrain: prolonge le premier par la reprise de l'idées de messages et d'analogies (Rapport de ressemblance partielle et non essentielle entre deux choses) Idées de messages et d'analogies: soulignent l'existence d'un langage de la nature Ce quatrain est formé sur une comparaison: l'élément de référence est mis en valeur au V.5 l'élément comparé est exprimé au V.8 dans lequel se développe une deuxième comparaison -ces vers sont indissociables: pas de point et indispensables à la démonstration -la démonstration tend à prouver l'existence d'analogies entre les perceptions sensorielles v.8, (phénomène lui-même comparable à l'existence d'analogies entre des phénomènes naturels plus amples "long échos" l'élément de référence (la confusion de sons émise par la nature vers révèle l'existence de rapprochements probables entre des perceptions auditives et visuelles : ténébreux, nuit, clarté, échos Ces perceptions auditives et visuelles sont clairement reprises au V.8 qui énumère ce qui relève de l'odorat , de la vue, de l'ouïe : Parfums, couleurs, sons affirment l'existence d'un lien entre les sens Le premier et le deuxième quatrain montrent une diversité dont l'ensemble constitue une unité: Nature et Temple forment une unité et Clarté et Nuit en forment une seconde. [...]
[...] D'après Charles Baudelaire, seuls les artistes savent déchiffrer le sens des analogies qui permettent de passer du monde des perceptions à celui des idées. Structure Structure en 3 parties: évolution progressive dans le sens de l'explication progressive - 1er quatrain: théorie des correspondances est énoncée entre l'homme et la nature phénomène d'analogie -2ème quatrain: détail du phénomène d'analogie -3ème illustration du phénomène d'analogie + dans le sonnet, tt un réseau de correspondances que fait de ce sonnet une illustration du 1er quatrain: la théorie qu'il énonce. [...]
[...] Ainsi, Temple & Nature et Clarté & nuit en forment une troisième. Illustration schématique des unités: ( Nature + Temple : Unité Clarté + nuit : Unité [Nature + Temple] + [Clarté + nuit] = Unité Tercets: illustration et application de la théorie des correspondances horizontales: synesthésies (association de sensations de natures différentes qui trouvent une correspondance entre elles ) 2 étapes: consacrées aux parfums ( odorat privilégié ) -première série de parfums: l'expression de l'andogie (lien de ressemblance que l'on établit entre deux ou plusieurs notions différentes) passe par plus de techniques de comparaison subtiles selon le schéma: Élément comparé ( adjectif polysémique (qui a plusieurs sens) (mot de liaison (élément de référence C'est la polysémie de l'adjectif qui permet de passer du registre sensoriel à un autre et de faire varier l'élément de référence -deuxième série de parfums (V.11,12,13,14): leurs caractères et leurs références (V.11,12) + connotations morales "corrompre" . [...]
[...] * CF: - Les phares (VI Les Fleurs du mal de Baudelaire) - L'ennemi Les Fleurs du mal de Baudelaire) - La vie antérieure (XII Les Fleurs du mal de Baudelaire) - Les voyelles (Rimbaud) ( Analyse du domaine de référence par rapport à la nature de la relation nié. > Correspondances musicales Rappel de correspondances littéraire mais aussi idée de publicité. [...]
[...] L'effet de sens est d'autant plus fort que cette rime tient le quatrain par sa forme : elle est embrasée. REMARQUE: si l'on enlève la partie entre les vers de cette rime (vers 5 et alors ils forment une phrase qui un sens. - nous pourrons aussi ajouter qu'entre les vers 5 et 8 (ceux de la rime) il y a deux comparaisons. Une sous forme de métaphore au vers 6 et sous forme de comparaison vers 7. [...]
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