La flatterie servile de Clindor à l'égard de Matamore :
- on retrouve le vocabulaire de l'éloge avec "terrible" ou même "beau".
- on peut retrouver aussi la métaphore des "lauriers" : les généraux romains gagnaient des lauriers et Matamore est justement un nom guerrier.
Crédulité de Matamore à l'égard des propos de son valet. (...)
[...] ( pause chez Matamore + changement ) -fin de la tirade : esprit plus serein et plus doux, lié à l'amour La variété des registres : - Le comique -L'épique : * champs lexical du combat, de l'exploit guerrier *référence à la mythologie allusion à l'Illiade d'Homer -Le registre lyrique : *langage précieux et raffiné *périphrase : dieu de l'amour : Cupidon * le penser : infinitif substantivé *métonymie/synecdoque : le bel oeil * rythme ternaire final chute en beauté * l'abondance Conclusion et élargissement: La scène est comique parce que c'est un moment d'éloquence dans lequel il ne se passe rien mais simplement l'on a affaire à un numéro de comédien. On a aussi un type littéraire comique, le soldat fanfaron soutenu par son valet qui sert de faire-valoir à son maître. [...]
[...] En quoi réside le comique de la scène ? Nous verrons dans une première partie le couple comique selon la tradition, Clindor et Matamore. Nous verrons ensuite dans une seconde partie un personnage caricatural, Matamore. Et enfin dans une troisième partie nous verrons la dimension baroque de la scène. [...]
[...] L'illusion comique Acte II scène 2 Introduction: Corneille est un auteur du XVII ème siècle qui a participé dans une premier temps au mouvement baroque puis au mouvement classique. Sa carrière fut consacrée au théâtre, d'abord aux comédies avec par exemple Mélite en 1629, puis aux tragi-comedies avec Le Cid en 1637 et enfin aux tragédies avec par exemple Horace en 1640, L'illusion comique est une oeuvre représentée pour la première fois en 1636, c'est une comédie. Cette comédie est assez mouvementée, elle raconte la recherche d'un fils, Clindor par son père, Pridamant qui sera aidé par un mage, Alcandre. [...]
[...] Tous deux sont des êtres d'illusion, leur réalité ne correspond pas à leur langage. La suite de la pièce le confirme,puisque Matamore révèlera sa lâcheté à l'acte III scène 7 et que Clindor utilisera son art de dupé au service de son métier de comédien. [...]
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