L'illusion comique, pièce de théâtre écrite en 1635 par Corneille comporte cinq actes, marquant un véritable tournant dans la carrière littéraire de ce brillant dramaturge classique écrivant ainsi sa dernière tragédie. En quoi les deux scènes quatre et cinq se montrent-elles élogieuses vis-à-vis du théâtre ? Nous étudierons donc dans un premier temps la particularité de cette oeuvre : le théâtre dans le théâtre, puis l'illusion théâtrale mise en valeur dans ces deux scènes.
[...] Le théâtre veut dont être présenté comme une valeur sûre et noble, loin des idées de l'époque. En conclusion on peut affirmer que la mise en abîme incorporée dans cette pièce joue un atout majeur sur la réussite de la pièce et des procédés recherchés construisant un véritable éloge du théâtre. La mise en abîme où d'autres procédés sont-ils donc nécessaires à la réussite d'une pièce ? Il y a donc besoin d'avoir recours à ce type de méthode pour rendre la représentation plus vivante pour le spectateur ? [...]
[...] Ce procédé n'est réalisable que lors d'une mise en abîme comme celle-ci par exemple. C'est ainsi que l'on peut observer les effets de l'illusion théâtrale, qui est la base de la réussite de tous les procédés de cet extrait. Primadant ne se doute pas de la mise en abîme réalisée dans cet extrait, il pense assister réellement à la mort tragique de son fils Clindor. Cela prouve bien que l'illusion théâtrale est omniprésente dans ces deux scènes étudiées. Enfin Primadant s'aperçoit de cette illusion et se montre comme confiant et surtout soulagé d'une mauvaise plaisanterie qui l'a fortement détourné : Oh dieux ! [...]
[...] Corneille aussi le risque de mettre en valeur le métier de comédien ce qui était pourtant très mal vu à l'époque : Mon fils comédien (v.1629). Le fils est d'autant plus doué dans ce métier car il a réussi à duper son père, Où le devait monter l'excès de son bonheur (v.1644). Le père en profite donc pour témoigner de sa fierté à son fils Est-ce là la gloire et ce haut rang d'honneur (v.1643), traduisant pour Corneille la volonté d'affirmer l'honneur de jouer et revendique la noblesse du théâtre. [...]
[...] En quoi les deux scènes quatre et cinq se montrent-elles élogieuses vis-à-vis du théâtre ? Nous étudierons donc dans un premier temps la particularité de cette œuvre : le théâtre dans le théâtre, puis l'illusion théâtrale mise en valeur dans ces deux scènes. Cette pièce est d'autant plus originale et attrayante par son originalité, une mise en abîme : le théâtre dans le théâtre fructifie donc cette pièce qui permet alors d'observer la portée de l'illusion théâtrale ainsi que la réception du spectateur. [...]
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