La révélation d'Alcandre survient enfin au vers 53 après un échange dans lequel il maintien Pridamant dans son illusion. La révélation prend d'abord une tournure générale, puis on arrive au destin de Clindor au vers 61. A son tour, la révélation produit un effet de surprise comme un coup de théâtre dans un coup de théâtre (personnage comptant l'argent + Clindor comédien). Procédé de dédoublement, répétition, miroir : très baroque (...)
[...] La magie est le but qui court tout au long de la pièce. La révélation d'Alcandre survient enfin au vers 53 après un échange dans lequel il maintien Pridamant dans son illusion. La révélation prend d'abord une tournure générale, puis on arrive au destin de Clindor au vers 61. A son tour, la révélation produit un effet de surprise comme un coup de théâtre dans un coup de théâtre (personnage comptant l'argent + Clindor comédien). Procédé de dédoublement, répétition, miroir ( Très Baroque Tous ces procédés s'accompagnent d'un mélange des registres et des genres Le texte conjoint a différents registre : le registre tragique. [...]
[...] L'indéfinie hyperbolique tout entier v.73, ( art qui est capable de rassembler la cité. Le théâtre devient un sujet d'éloge avec Alcandre. C'est une apologie se doublant d'une éloge (apologie ( défense). C'est donc un texte argumentatif apportant un message La scène peut se comprendre comme une métaphore du théâtre. L'effet de spectacle des spectres parlant »sur Pridamant, et celui que doit produire une tragédie sur le spectateur. (Les grandes émotions tragiques : empathie. Tirade 29-40 : indice du désespoir. Pridamant ne serait il pas un double du spectateur. [...]
[...] L'illusion dramatique dont est joué le spectateur. Dans cette scène, Pridamant est crédible. Il a de l'amour pour son fils. Les méditations sur la vanité des choses est l'emprunte du baroque. Le quatrain philosophique d'Alcandre est la représentation topique de l'allégorie de l'humanité livré au hasard. L'inconstance associée a l'inexplicable, l'indéfini de tout Le disjonctifs où les antithèses. Le mélange malheur différent de bonheur. Les sifflantes inquiétantes + les pointes tragiques. Vision du monde pessimiste mais que l'interlocuteur Pridamant ne mesure pas a sa juste valeur. [...]
[...] Le texte nous propose une conception baroque du théâtre où le théâtre lui-même se prend pour un objet du théâtre Le théâtre lui-même est l'objet du dramatique. Pridamant laisse transparaitre son étonnement quand il apprend le métier de son fils. C'est marqué par la brièveté de l'hémistiche. Dans la bouche de Pridamant le mot de comédien ne se charge pas d'une connotation valorisante. Le dernier quatrain du passage étudié (77-80) confirme la déception de Pridamant, et prouve son manque de considération pour le théâtre : + vulgaire que noble. Le lexique fortement connoté trahirait des préoccupations + sociale que morale. gloire, haut randonneur induisent le bonheur. [...]
[...] Ces situation dramatique sont tjrs les même mais tjrs surprenante. Du général, Alcandre passe au cas précis de Clindor (60-61). On a affaire au même discours mais libéré de toute tragique. Au contraste des registres et des types de discours, correspond le mélange des genres. Les 2 tirades d'Alcandre opposent en leur sein l'univers de la vie et de la tragédie ou tout finit bien. (v55 : l'un meurt etc. Le fait que les comédiens comptent leur argent est différent de la tragédie. [...]
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