Du contrat social - Rousseau

Résumé du document

Du contrat social - Rousseau : Notes de lecture chapitre par chapitre, livre par livre. 8 pages





'Il faut une longue altération de sentiments et d'idées pour qu'on puisse se résoudre à prendre son semblable pour maître, et se flatter qu'on s'en trouvera bien.'

'Une société de vrais chrétiens ne serait plus une société d'hommes. [...] La patrie du chrétien n'est pas de ce monde.'

'L'existence de la divinité puissante, intelligente, bienfaisante, prévoyante et pourvoyante, la vie à venir, le bonheur des justes, le châtiment des méchants, la sainteté du contrat social et des lois : voilà les dogmes positifs. Quant aux dogmes négatifs, je les borne à un seul, c'est l'intolérance.'

Extraits

[...] Libre à chacun d'avoir des croyances perso., mais la religion civile doit être obligatoire. "Il faut une longue altération de sentiments et d'idées pour qu'on puisse se résoudre à prendre son semblable pour maître, et se flatter qu'on s'en trouvera bien." "Une société de vrais chrétiens ne serait plus une société d'hommes. [ . ] La patrie du chrétien n'est pas de ce monde." "L'existence de la divinité puissante, intelligente, bienfaisante, prévoyante et pourvoyante, la vie à venir, le bonheur des justes, le châtiment des méchants, la sainteté du contrat social et des lois : voilà les dogmes positifs. [...]

[...] En gros : - Quand il y a peu : démocratie bien, car ce que les gens produisent leur revient, pas de gaspillage - Quand il y a bcp : monarchie bien, car le luxe du prince permet d'absorber l'excès de prod. La conso est à prendre en compte : un Etat à faible ressource, si les hab. consomment peu, peut donner lieu à bcp de superflu et autorise l'établissement d'une monarchie. Comparaison des pays : conso plus imp. au Nord qu'au Sud, mais prod. [...]

[...] Christianisme tyrannie. Ce qui se passe dans l'Etat importe peu au chrétien : bien car les citoyens sont soumis à la puissance divine obéissance pas bien car c'est un mensonge (le Prince n'est pas un Dieu, etc.) et cette religion peut conduire à l'intolérance (chaque nation a son Dieu propre, donc l'étranger peut être considéré comme un damné, et persécuté) : division du corps social entre deux législations fondamentalement mauvais. Ccl : Il faut une religion civile pour que le citoyen aime sa patrie et ses devoirs. [...]

[...] Il faut essayer de faire en sorte qu'elle soit forcée de s'exprimer, que le citoyen ne confonde pas loi d'ordre public) "Tant que plusieurs hommes réunis se considèrent comme un seul corps, ils n'ont qu'une seule volonté qui se rapporte à la commune conservation, et au bien-être général." Chapitre 2 : des suffrages Quand la volonté générale domine, chacun est aisément d'accord avec les autres car l'intérêt est commun. Pb quand il y a des ordres (ou des partis : chaque groupe a un "intérêt commun") Pb aussi qd les citoyens sont quasiment esclaves (leurs suffrages deviennent flatteries) Seul le pacte social ne peut avoir d'opposants : les hab. du territoire de l'Etat sont obligatoirement d'accord. Sinon, ils n'appartiennent pas au pacte, et donc pas à l'Etat. [...]

[...] Mais est-ce vraiment impossible? Cf les exemples du passé . "Les lois n'étant que des actes authentiques de la volonté générale, le souverain ne saurait agir que quand le peuple est assemblé." "Les bornes du possible dans les choses morales sont moins étroites que nous ne pensons." Chapitre 13 : comment se maintient l'autorité souveraine (suite) Il faut des assemblées régulières du peuple, programmées par la loi et par les magistrats. Plus le gvt est fort, plus les assemblées doivent être fréquentes. [...]