Dans Les contes, le personnage principal est un être jeune, triomphant (sauf une exception) à la fin des épreuves qui lui sont imposées. Mais ces épreuves, sont souvent en relation avec une figure maternelle, une personne qui, par son absence ou sa férocité, met le héros en situation de souffrance, ou au contraire, par son aide, lui permet de réussir.
Les figure maternelles sont de trois sortes : les absentes, les nuisibles et les bienveillantes (...)
[...] Les figures maternelles dans Les contes de Perrault. Dans Les contes, le personnage principal est un être jeune, triomphant (sauf une exception) à la fin des épreuves qui lui sont imposées. Mais ces épreuves, sont souvent en relation avec une figure maternelle, une personne qui, par son absence ou sa férocité, met le héros en situation de souffrance, ou au contraire, par son aide, lui permet de réussir. Les figure maternelles sont de trois sortes : les absentes, les nuisibles et les bienveillantes. [...]
[...] Ainsi, dans La belle aux bois dormants, la reine mère cherche à déguster littéralement (à la sauce robert), ceux qui sont censés être sous sa protection. Dans d'autre contes, l'auteur ne recourt pas à cette métaphore, mais évoque de façon plus réaliste la jalousie et la haine : ainsi dans Les fées, une femme, déteste sa fille cadette et adore l'aînée. Dans Cendrillon, le caractère scandaleux d'une mère haïssant sa fille est atténué : c'est une belle mère (la marâtre) qui joue ce rôle. Les figures maternelles nuisibles forment ainsi une puissante incitation pour le héros à vouloir s'affranchir d'un milieu hostile. [...]
[...] Ainsi dans Les fées, la cadette reçoit de la vieille femme, le don, qui lui permettra de plaire au fils du roi ; dans Cendrillon, c'est la marraine qui fournit les habits et le carrosse pour aller au bal ; dans La belle aux bois dormant et dans Riquet à la houppe, une fée propice, fait le don qui sauvera l'enfant défavorisé et lui permettra de triompher. Dans Le petit poucet, c'est paradoxalement la femme de l'ogre qui sauve les sept enfants, d'abord en les accueillant, puis en donnant au héros ce qu'il demande sans poser de question. Ces femmes, qui ne sont jamais des mères biologiques, sont donc d'un intérêt essentiel pour contrebalancer l'absence ou la nuisance d'autre personnage. Ainsi, qu'elles soient absentes, nuisibles ou bienveillantes, les figures maternelles, tiennent un rôle indispensable, d'opposant ou d'adjuvant, dans la structuration des Contes de Perrault. [...]
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