Les contemplations, Victor Hugo, oeuvre politique, oeuvre biographique, autobiographie
Les contemplations, est une oeuvre biographique avec une double fracture au centre de l'œuvre: en 1843 avec la mort de Léopoldine puis l'exil de Victor Hugo en 1856. L'œuvre apparait comme biographique, mais elle est aussi politique : il s'agit d'écrire l'histoire d'un homme, mais aussi d'un peuple, et de l'humanité. En 1852, Victor Hugo fait rééditer la version écrite d'un discours prononcé à l'assemblée nationale : Napoléon-le-petit.
[...] Par sa parole, il adoucit les relations. Homme du régime = modérateur du roi. Dans le même recueil, pièces qui font entendre la voie de femmes et d'enfant. Il juxtapose la voix du poète pacificateur, qui fait circuler la parole, la pensée dans un régime harmonieux et la voix discordante des difficultés du peuple. Recueil = théâtre de la conscience de VH. VH ne résout pas ce clivage mais le publie, le fait circuler. Disjonction entre l'auteur VH et le poète, comme si VH s'absentait de lui-même, devançait sa pensée politique. [...]
[...] Ce n'est pas Victor Hugo. Universalité postulée de ce récit autobiographique. : ceux qui s'y pencheront retrouveront leur propre image dans cette eau profonde et triste, qui s'est lentement amassée là, au fond d'une âme le lecteur peut s'identifier à ce moi poétique, creusé, évidé. 6e : est-ce donc la vie d'un homme ? Oui, et la vie des autres hommes, aussi. ma vie est la votre, votre vie est la mienne, vous vivez ce que je vis Ah ! [...]
[...] Cependant Les contemplations garde une tonalité politique. Vers calmes qui doivent produire un effet différent mais en même temps similaire à celui des châtiments. Après l'effet rouge, l'effet bleu En plus de la dimension biographique et autobiographique, dimension poétique. Au centre de l'œuvre, se trouve un tombeau ; quelque chose indicible. Comment dire l'indicible ? Si c'est vraiment indicible, on ne peut le dire, et si on le dit, ce n'est plus un indicible. Contemplation = volonté de dire, d'approcher ce qui ne peut pas être dit. [...]
[...] En revanche, dans Melancolia, VH parle des enfants qui travaillent. Deuil de la morte mais aussi deuil de tous les enfants. Livre d'un mort, des morts. Œuvre politique : en 1840, VH a un projet : recueil qui se nommerait les Contemplations d'Olympio. Années 30 : tous les 3 ans, un recueil (voir chronologie). Rythme de production d'un recueil tous les 2 ou 3 ans. Les Contemplations d'Olympio devait faire suite à Les rayons et les ombres. On pouvait s'attendre à la parution en 43 de ce recueil. [...]
[...] Il pense la langue dans son rapport avec le sujet qui parle. La révolution a donné à chaque individu le droit de penser en son nom propre, qui le rend humain. Nous devenons humains lorsque nous sommes en étant de penser par nous même. Abolir la révolution serait ramener l'humanité à un état d'inhumanité. La monarchie de juillet lui parait être un régime idéal, qui permet de faire en sorte que ce qui était un droit devienne un fait. On ne parle plus du sujet comme d'une personne assujettie mais de citoyens. [...]
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