Historiographe. Homme politique, il a participé aux affaires de Rome jusqu'à la mort de César, puis il a écrit. C'est à travers son passé, qu'il va raconter celui de Rome. Son passé est un échec politique qui va l'inciter à écrire. Il se définit plutôt comme un historien penseur, qui voit dans son oeuvre une finalité morale, qui s'adresse plus aux citoyens romains qu'à la gloire de Rome.
Il explique les faits (pourquoi la décadence de la République ?) via l'histoire des grands hommes (hommes connus qui ont marqué l'histoire de Rome, les bons comme les mauvais) (...)
[...] On distingue la gloria vera (celle qui fait entrer le romain dans l a memoria collective ; préconisée par Salluste, elle peut être atteinte à la fin d'une carrière militaire, mais aussi littéraire) et la gloria falsa (celle qu'on acquiert à court terme). Virtus : il appartient d'abord à la noblesse (nobilitas). Récompense à ceux qui se sont illustrés au service de l'Etat (cursus honorum). Dans la 2ème partie de la République, on considère que la noblesse ne dépend plus de la vertu mais de la naissance. Salluste est contre. [...]
[...] Salluste termine par un portrait de Céthegus, qui fait ressortir la violence et le désordre du personnage, ne pouvant que nuire au complot. Salluste nous avertit de ce qui ne va pas chez les conjurés Chapitre 44 La deuxième faille est issue de la maladresse et de l'idiotie des conjurés. Salluste développe l'histoire des Allobroges (gaulois venus se plaindre à Cicéron, qui les a renvoyés). Catilina en profite pour en récupérer certains groupes de son côté. Mais les Allobroges ont longtemps hésité entre suivre Catilina et suivre le sénat et ses récompenses. [...]
[...] La psychologie de Catilina est plus complète. Salluste utilise le procédé de la juxtaposition pour la coordination et la subordination. Dans les portraits, le style de Salluste frappe l'esprit du lecteur qui va lire la suite, dans laquelle se multiplient les indices d'une totale perdition de la cité, imputable à la dépravation des mœurs de la noblesse La narration chez Salluste (étude des chapitres 43 et 44) Ces chapitres sont le moment clé de la conjuration, puisqu'ils racontent la dernière tentative des conjurés : ruiner Rome, tuer le consul et les sénateurs. [...]
[...] Salluste se démarque de cette influence. Il évoque le corpus seulement dans la relation avec l'animus, qui prévaut sur le corps. La vie est orientée par la volonté, qui réside dans l'esprit. Traditionnellement, on remarque des critères constants. Il semble que la technique du portrait remonte aux inscriptions funéraires (tituli) : le nom, la carrière et les principales qualités du défunt. Salluste retient ces critères, mais en emprunte d'autres à la rhétorique, qui pour mieux défendre ou accuser quelqu'un, choisissait dans la personne ce qui pouvait être blâmé, et donc tous les traits qui pouvaient faire ressortir les caractéristiques d'un accusé : il grossissait les qualités ou les défauts du client. [...]
[...] Il est en plus accusé de meurtre. Acquitté, il se représente en -64 (pour le consulat de -63). Nouvel échec : Cicéron, son ennemi juré, lui passe devant. Catilina retente en -63 (pour -62). Echec. Il craque et s'est mis en tête de s'entourer d'une bande armée et de comploter une guerre civile. Mais il est dénoncé. A ce moment-là, les plein pouvoirs sont donnés aux deux consuls. Catilina organise de nouveau l'assassinat des consuls en place. Il est à nouveau dénoncé. [...]
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