Outil de liaison invariable. Une différence de fonctionnement (et non de sens) permet de distinguer
entre deux types de conjonctions, selon que les éléments qu'elles relient restent autonomes ou
subordonnés :
1. la conjonction de coordination relie deux éléments placés sur le même plan syntaxique (mais ou et
donc or ni car). Instrument de liaison, elle maintient l'égalité syntaxique entre les éléments qu'elle
conjoint et garantit ainsi leur autonomie syntaxique (...)
[...] -car justifie l'énonciation de A et non le contenu de l'énoncé, en quoi il se distingue de la locution conjonctive parce que qui n'explique pas pourquoi j'énonce mais donne la cause du procès principal (il n'est pas venu parce qu'il était fatigué). -car se distingue de la conjonction de subordination puisque qui introduit un énoncé B dont le contenu est supposé déjà connu et n'est donc pas posé, son procès étant indiscutable (puisqu'on plaide, il faut des avocats.) Seul le rapport causal établi entre A et B est nouveau. or -valeur argumentative dans le cadre du syllogisme : or introduit la proposition mineure qui limite la portée de la première. [...]
[...] Leur capacité de coordination est plus limitée que celle des purs coordonnants, car ils ne peuvent lier que des propositions et non des éléments de phrase. Dans Je ne mange pas de viande mais (je mange) des légumes, il y a ellipse en réalité et la proposition entière est facilement rétablie. Ces conjonctions ne fonctionnent pas comme de simples outils de liaison, mais effectuent une opération logique. Elles traduisent l'intervention de l'énonciateur qui marque ainsi les articulations logiques de son discours. mais -valeur de correction : mais rectifie l'élément placé à sa gauche et nécessairement nié (je ne mange pas de porc mais du bœuf). [...]
[...] C'est d'abord l'équivalence fonctionnelle qui est requise et non l'identité de nature (ex. source vaste et qui ne peut tarir, adj. & prop relative). Ils ne peuvent pas se combiner, ont une place fixe (toi et moi, toi ou moi, ni toi ni moi), peuvent être répétés devant chacun des termes qu'ils unissent (et toi et moi sommes occupés) ; en quoi ils se distinguent des autres connecteurs par exemple adverbiaux (puis, ensuite) qui peuvent s'associer (et puis), sont déplaçables (ensuite tu viendras/tu viendras ensuite) et ne peuvent pas être répétés devant les termes qu'ils unissent (*puis moi puis toi sommes occupés). [...]
[...] la conjonction de coordination relie deux éléments placés sur le même plan syntaxique (mais ou et donc or ni car). Instrument de liaison, elle maintient l'égalité syntaxique entre les éléments qu'elle conjoint et garantit ainsi leur autonomie syntaxique la conjonction de subordination (quand, comme, si, que, composés de que) relie deux propositions situées sur des plans syntaxiques différents. Elle intègre dans la phrase la proposition qu'elle introduit et matérialise ainsi le lien de dépendance et la hiérarchisation des propositions, l'une devenant rectrice et l'autre subordonnée. [...]
[...] donc On distingue donc des autres, car il fonctionne en fait comme un adverbe ( il peut se combiner avec des conjonctions de coordination et n'occupe pas nécessairement la place initiale). Il a une valeur consécutive. II LES CONJONCTIONS DE SUBORDINATION Outil qui établit et matérialise la dépendance syntaxique d'une proposition par rapport à une autre, la conjonction de subordination transforme la proposition qu'elle introduit en sous-phrase s'intégrant syntaxiquement à une phrase rectrice. Placée en tête de la subordonnée, elle n'occupe aucune fonction dans cette proposition. [...]
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