Ce document propose l'étude de deux extraits des Confessions de Rousseau. L'incipit est un texte déterminant, puisqu'il défini le profil de Rousseau et les termes même du pacte autobiographique. L'épisode du peigne cassé va révéler à Rousseau son masochisme.
[...] En effet, dans le troisième paragraphe, Rousseau s'imagine le jour du jugement dernier face au souverain juge. Nous notons l'effet de dramatisation et la théâtralité de la scène (discourt direct) Le livre Les Confessions représentera sa vie, avec ses actions, ses idées, sa façon d'être. Rousseau n'hésite pas à se substituer au Dieu suprême pour se juger lui-même (en se dédaignant) et juger ses semblables auxquels il n'octroie pas le droit de dire qu'ils ont étaient meilleurs que lui seul te dire si l'ose ; je fus meilleur que cet homme la II. [...]
[...] Deuxièmement le thème de la révolte de Jean Jacques Rousseau qui se sait innocent mais ne peut le prouver, ainsi que son désir d'être compris par son lecteur. Explication I. L'injustice A. Le caractère inéluctable de l'accusation Dés le premier paragraphe, en effet, le récit des circonstances de l'incident annonce un certain détail le caractère inéluctable de l'accusation portée contre Rousseau, et qui se révélera injuste même si toute les apparences sont contre lui. Tout d'abord, la sobriété de l'ensemble du récit, indiquant les faits, seuls, sans commanditaire accentue les éléments accusateurs, d'autant plus que Rousseau adopte un point de vue externe que ne révèle en rien son innocence j ‘étudiais un jour seul mes leçons dans la chambre [ ] a qui s'en prendre de ce dégât, personne autre que moi était dans la chambre ? [...]
[...] Quel désordre de sentiments ! Quel bouleversement dans son cœur (rythme ternaire). Les adjectifs évaluatifs, les noms au sens péjoratifs ou mélioratifs, avec l'emploi d'antithèses on également une valeur lyrique : timide et docile mais ardent, fière, indomptable pour parler de sa sensibilité exacerbé douceur, équité, complaisance s'oppose à injustice, si terrible C. Le désir d'être compris En définitive, cette injustice née de l'incompréhension, lui donne par son lecteur, dans un décor naïf peut être d'une transparence complète de son âme. [...]
[...] Le rôle du lecteur Le rôle assigné aux lecteurs de Rousseau dépend donc directement des choix de lecture. L'écrivain veut qu'ils écoutent qu'ils gémissent et qu'ils rougissent devant les confessions les indignités et les misères Rousseau en appelle à leur compréhension, à leur sensibilité, à leur sympathie et même à la complicité. Mais les invitent aussi à leur propre examen : que chacun d'eux découvre à son tour son cœur au pied de ton trône Conclusion Cet incipit met l'accent sur la sensibilité : celle de l'écrivain mais aussi celle du lecteur qui sera amené lui-même à confesser ses fautes. [...]
[...] L'incipit des Confessions (1765-1770) ou avertissement linéaire Rousseau Présentation Texte déterminant, puisqu'il définie le profil de Rousseau et les termes même du pacte autobiographique. Ce préambule est précédé d'un prologue. Cet incipit se compose de trois paragraphes auxquels succède le récit autobiographique à proprement parler. Il place en épigraphe une citation tirée des Satires du poète latin Perse tout à fait accordé aux propos de Rousseau Intus et in cute (à fond et sous la peau) Explication I. La primauté de la subjectivité orgueilleuse A. [...]
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