Les Confessions, Jean-Jacques Rousseau 1782, récit autobiographique, Mme de Warens, narration, jugement des hommes, récit picaresque, champ lexical, rationalisme, sensibilité, philosophes des Lumières
Jean-Jacques Rousseau naît à Genève en 1712 dans une famille protestante. Sa mère décède rapidement et son père le confie ainsi que son frère à un pasteur. Le jeune garçon reçoit une éducation sévère. En 1728, il quitte Genève et erre jusqu'au jour où un curé lui recommande de trouver refuge chez Mme de Warens à Annecy. Cette femme joue un, même plusieurs rôles très importants dans la vie de Rousseau, celui de mère, amie, mais aussi amante. Elle l'encourage également à se convertir au catholicisme. Cependant, Mme de Warens entretient une liaison avec un autre homme. En conséquence, Rousseau quitte les Charmettes (où vivait Mme de Warens) pour Paris en 1738. Puis plus tard, il épousera Thérèse
Levasseur avec qui il aura cinq enfants, tous abandonnés aux Enfants-Trouvés.
[...] L'h primitif est idéalisé et connaît le bonheur —> vision positive de l'homme à son état naturel. La source du mal est de vivre en société ”La nouvelle Héloïse” (1761) premier et unique roman épistolaire de R. Les Confessions Récit autobiographique : c'est le récit rétrospectif en prose qu'une personne réelle fait sur sa propre existence en mettant l'accent sur sa vie individuelle et l'histoire de sa personnalité. - alternance entre récit et discours - même narrateur, personnage, auteur - alternance entre le passé du narrateur et le présent qui est le produit du personnage raconté - commentaires A SAVOIR POUR ANALYSER - Rousseau se soumet non seulement au jugement des hommes mais aussi à celui de Dieu - Oppositions entre ce que les autres pensent de lui et ce qu'il est vraiment selon lui (Entre le Rousseau social et le véritable Rousseau) - Il prétend par l'écriture se faire connaître tel qu'il est dans la vérité la + transparente et ne doute pas d'y parvenir. [...]
[...] Il est un homme solitaire, sans attache inconstant. C'est vraiment une oeuvre qui navigue entre l'avoeu des fautes et la justification. Rousseau refuse de vouloir construire des choses, il refuse de se laisser conduire par une voie unique et cela montre son amour pour la liberté. Dans son premier livre : on peut évoquer un entourage plutôt tendre et bienveillant, doux, chérissant —> sensibilité exceptionnelle représentée par sa tante Suson + goût pour les amitiés exclusives. Rousseau n'aime pas enseigner, il préfère apprendre seul mais reconnaît la bienveillance de ses maîtres. [...]
[...] Opposition entre une enfance heureuse et une adolescence servile qui a développé ses vices) thèmes, construction du passage passé / présent repérer les champs léxicaux les différents types de sensations son rapport avec la nature liberté et vie errante —> Le présent permet de renforcer le fait qu'il admire son passé et qu'il est toujours présent pour lui, permet de rendre la vie de Rousseau plus familière pour le lecteur, de s'identifier à lui pour mieux se comprendre. Ce sont les souvenirs passés qui lui font vivre dans le présent. L'imparfait peut avoir deux valeurs : soit la description, soit l'habitude. Passage despcriptif qui rend le texte vivant. Religion chez R Il adhère à la religion naturelle : il admet un cosmos (nature) et donc qu'il existe une origine supérieure à cela (Dieu = être créateur). Il dit que Dieu est en nous — > dans notre coeur et notre sensibilité. [...]
[...] Cette femme joue un, même plusieurs rôles très importants dans la vie de Rousseau, celui de mère, amie mais aussi amante. Elle l'encourage également à se convertir au catholicisme. Cependant, Mme de Warens entretient une liaison avec un autre homme. En conséquence, Rousseau quitte les Charmettes (où vivait Mme de Warens) pour Paris en 1738. Puis plus tard, il épousera Thérèse Levasseur avec qui il aura cinq enfants, tous abandonnés aux Enfants- Trouvés. Dès 1750, Rousseau se met à écrire des textes qui vont à l'encontre des idées de ses contemporains (contre le rationalisme des philosophes des lumières). [...]
[...] Rousseau se prononce contre la civilisation et se montre simple en appuyant sur une vie faite de pauvreté mais de vertu. Il décide de ne plus s'adapter seulement pour plaire aux autres. Il défend l'idée de la bonté naturelle de l'homme et critique l'injustice de la société comptemporaine qui corrompt l'homme. Ses oeuvres . : -Discours sur les sciences et les arts (1750) —> Selon lui le luxe et la socitété sont source de corruption et de perversion. Les sciences et les arts en adoucissant la vie de l'homme le rende esclave. [...]
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