Etude de la pièce "Soudain l'été dernier" de Tennessee Williams, avec des comparaisons et parallèles avec le film. Vous trouverez des informations sur la carrière de cet auteur, puis l'étude composée en trois chapitres. Document de 3100 mots au format Word.
[...] De plus, T.W est toujours dépendant de la gentillesse des étrangers, moyen de combler son absence près de sa famille. Lorsqu'il rencontre son compagnon, il assume complètement son homosexualité, bien que mal vue à l'époque, mais avec un fond de culpabilité tout de même. Il rencontre ensuite Gore Vidal, ami qui adaptera le scénario de Soudain l'été dernier. Sa célébrité se confirme avec le succès d'Un tramway nommé Désir, dont Elia Kazan est le metteur en scène, et qui marque les débuts d'un jeune comédien, Marlon Brando. En vingt-quatre ans, dix-neuf pièces de Tennessee Williams seront créées à Broadway. [...]
[...] Il s'identifie au personnage uniquement dans la consommation des êtres. De plus, T.Williams emploie souvent le terme de consommation car comme Sébastien, il prenait des pilules pour se calmer, et comme Sébastien, il se retrouve fatigué de bruns, avec un appétit de blonds. L'auteur entretient aussi des rapports ambigus avec sa mère et dira Pourquoi les femmes mettent-elles les enfants au monde pour ensuite les détruire ? Sa mère a enlevé la vie à sa sœur en la faisant lobotomiser, mais la mère est aussi représentée par la terre, qui nourrit mais aussi détruit, à la vue des tortues dévorées par la nature elle-même. [...]
[...] Le modèle devient rival et l'objet du désir est convoité par les deux. Ainsi, la distance entre le sujet et le rival diminue et plus le premier désire l'objet, plus le second le désire aussi, à tel point que l'objet disparaît, et se trouve remplacé par la fascination de l'autre rival, comme de l'hypnose. Le cercle infernal de la violence est celui de la vengeance. De plus, la crise sacrificielle fait disparaître haines et vengeances pour mieux se focaliser sur le bouc émissaire. [...]
[...] Elle est définie par l'unanimité de tous contre un dans quelque chose qui s'approche du sacré ou du mythe. La première trame est une trame d'argent, où Mme Venable veut l'utiliser pour construire un hôpital, seulement si Catherine renonce aux propos diffamants sur Sébastien et si elle accepte d'être lobotomisée. Le docteur cherche donc la vérité, qui résonne en écho chez Catherine. Une première intrigue est donc d'ordre social et psychologique et une seconde, plus religieuse, que l'on retrouve, dans la mise en abîme de la crise sacrificielle, lorsque Sébastien est mangé par les enfants. [...]
[...] Le film : les fous Catherine est happée malgré elle lorsqu'elle entre dans la pièce. Cette scène fait écho au début du film où l'on voit une femme attachée à sa poupée, puis lobotomisée. Les rires hystériques sont de plus en plus stridents, et rappellent les cris des oiseaux fonçant sur les tortues. Catherine reste tout le temps de face et veut se suicider, en se jetant dans sa folie. La poupée posée sur l'alarme représente l'enfance et tombera, invitant Catherine à se lâcher. [...]
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