La Fontaine, "Fables", "Les compagnons d'Ulysse"

Résumé du document

La Fontaine puise ses sources dans les oeuvres d'Homère. Son public contemporain connaît bien les histoires antiques. Chez Homère, les compagnons métamorphosés en cochons sont malheureux. Circé les a métamorphosé avec du poison. Ulysse a réussi à la séduire et donc échappe à l'ensorcellement. Ulysse veut délivrer ses hommes et il se heurte à des refus successifs (lion, ours, loup) puis à un refus général (...)

Extraits

[...] loup : il argumente, il est très pessimiste, cynique, lucide. On a des rimes croisés en Il retarde un peu le refrain. V73-74 : discours narrativisé; Le choix des mètres : v6 : octosyllabe v7 : alexandrin v14-15 : alexandrins octosyllabe v29-30 : alexandrins v53-59 : octosyllabe : son assurance a disparu v62 loup alexandrin (rapport de force) La visée morale (instruire) La morale est implicite, elle s'exprime au présent de vérité générale ou à l'impératif. la critique de l'homme: C'est le loup qui critique l'homme. [...]

[...] Il flatte le lion je t'ai vu si joli ►Lion : on note ici le soucis du détail animalier. Le lion utilise une ponctuation exclamative : il est sûr de lui. Il s'exprime en utilisant l'indicatif. Il met en avant sa force physique (griffe, dents) (v.35). Il utilise des antithèses roi/soldats. Il tutoie Ulysse. ►L'ours : ils parlent de plus en plus (lion: 6 vers, l'ours : 9 vers, lion : 12 vers). Ulysse perd le dessus dans la conversation. La ponctuation est très expressive. [...]

[...] Chez Homère, les compagnons métamorphosés en cochons sont malheureux. Circé les a métamorphosé avec du poison. Ulysse a réussi à la séduire et donc échappe à l'ensorcellement. Ulysse veut délivrer ses hommes et il se heurte à des refus successifs (lion, ours, loup) puis à un refus général. Le discours direct : pour une psychologie des personnages: ►Circé : (v26-27) La fille du Dieu du jour, l'enchanteresse (v. la nymphe (v.26), sont des termes qui désignent Circé. =>périphrase : elle a déjà un doute sur l'issue et elle est plus lucide qu'Ulysse. [...]