Auteur idéaliste, Villiers ne connut pas beaucoup de succès. Cependant quelques
oeuvres se sont démarquées comme l'Ève future et les Contes Cruels. Il avait l'ambition de ?donner une série d'oeuvres ou le rêve se fonderait sur la logique'; Véra en fait justement partie, cette histoire ou le comte d'Athol après la mort de sa ?dame de volupté' avec laquelle il avait connu une ?fusion idéale' refuse sa disparition, il reste attaché à elle au delà de la mort et réussit a la faire revivre par la seule force de son amour. Ce texte nous décrit dont cet amour fou où le réel et l'imaginaire se confondent pour créer un monde fantastique, c'est ce caractère fantastique du texte que nous allons essayer d'élucider en premier lieu. Cependant ce dernier n'existe qu'à travers le récit d'un amour parfait, infini qui [...]
[...] En effet l'amour nous est présente dans toute sa plénitude au delà du temps, l'amour présent dans la vie et dans l'au delà puisque l'idée de la mort est liée a l'idée de la vie. Ici l'auteur nous embarque dans l'histoire d'un amour extrême pour retomber ensuite dans l'amère réalité des choses ou l'on est sans cesse entre le réel et l'irrationnel. Cependant a la lueur du jour le rêve s'estompe et laisse place a une atmosphère triste et morbide ‘celle des défunts'. C'est alors que subitement Roger émerge de ‘cette extase' et prend réellement conscience de la mort de Véra. [...]
[...] C'est aussi cet amour qui lui faire refuser la mort de sa bien aimé car vivre sans elle serait comme vivre sans une partie de soi, c'est elle qui le maintient en vie ,l'amour fait paraître plus vraisemblable le texte car on se dit que tous ces passages irrationnels n'existent que dans l'esprit du comte et qu'ils sont dus a sa ‘toute puissante volonté', cet hypothèse fournit une explication plausible :le délire mental. On retrouve ce même amour fusionnel a la fin du texte s'aperçurent [ ] qu'ils n'étaient réellement ,qu'un seul être' : association des âmes mais aussi association des corps dues a un amour excessif, un amour dépassant les limites du temps et de l'espace heures effleurèrent [ ] ciel'. [...]
[...] Ainsi ce texte ‘fantastique' ou le rationnel et l'irrationnel se confondent, ou la frontière entre la réalité et le rêve est impalpable. Cet amour démesuré dans toute sa plénitude rapproche jusqu'à confondre la mort et la vie ensemble .Jusqu'au point ou trahit par son inconscience qui le lâche sa conscience émerge pour affronter ‘l'affreux jour terrestre', il devient livré a lui même. Ce texte de Villiers nous rappelle celui de Baudelaire mort des amants' car on retrouve ce même amour fusionnel ainsi que cette même volonté de perpétuation de l'amour au delà de la mort dans l'infini même . [...]
[...] Jusque là l'histoire nous semble assez banale celle de la mort d'une amante, on est encore pleinement dans la réalité, cependant le refus de la mort de Vera est en quelque sorte l'élément déclencheur de l'illusion. Lors du moment d'isolement du comte ,il prononce le nom de Vera en l'assimilant a l'étoile de Venus, a cet instant la chambre nuptiale semble s'éveiller les objets[ ] étaient maintenant éclairés', plein nimbe [ ] brillait'. On sombre d'autant plus dans l'irrationnel quand le comte donne les ordres a son serviteur Raymond : il s'agissait de créer un mirage terrible' , Raymond en est rapidement victime ,c'est la que ‘l'insolite existence' commença. [...]
[...] Villiers ne connut pas beaucoup de succès, cependant quelques œuvres se sont démarqués comme l'Ève future, Contes cruels etc. Il avait l'ambition de ‘donner une série d'œuvres ou le rêve se fonderait sur la logique' ;Véra en fait justement partie, cette histoire ou le comte d'Athol après la mort de sa ‘dame de volupté' avec laquelle il avait connu une ‘fusion idéale' refuse sa disparition, il reste attache a elle au delà de la mort et réussit a la faire revivre par la seule force de son amour .Ce texte nous décrit dont cet amour fou ou le réel et l'imaginaire se confondent pour créer un monde fantastique ,c'est ce caractère fantastique du texte que nous allons essayer d'élucider en premier thème, cependant ce dernier n'existe qu'a travers le récit d'un amour parfait, infini qui fait l'objet d'étude du deuxième thème. [...]
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