Commentaire composé de "Ultima Verba", poème extrait du recueil Les Châtiments de Victor Hugo. Le poète y dénonce les français qui ne sont pas exilés et critique violemment le nouvel empereur, Louis Napoléon Bonaparte.
[...] Victor Hugo considère la France comme une personne, elle prend une nouvelle dimention. Enfin, ce vers nous montre l'attirance qu'il a pour elle avec le verbe "tenter". Le poète exilé n'a pas oublié sa chère France et éprouve une vive attirance pour elle. On peut se demander quelles sont les raisons qui le retiennent à Jersey et pourquoi, comme d'autres le font, ne retourne-t-il pas dans son pays natal, oubliant sa haine pour l'empereur. Le poète est déterminé à rester à Jersey. [...]
[...] Il écrit alors le recueil Les Châtiments, violent accusatoire contre la nouvelle politique francaise. Le poème qui nous intéresse ici, extrait de ce recueil les Châtiments a été publié en 1853 et écrit le 2 décembre 1852, soit un an après le coup d'état. Dans ce poème en alexandrins, Victor Hugo sachant qu'une amnistie accordée par l'empereur se prépare, écrit ce poème intitulé "Ultima Verba" et affirme qu'il maintient sa position. Il établit une violente critique de l'epereur. D'abord, nous étudierons en quoi ce poème est accusateur, ensuite nous examinerons comment la France est présentée par l'auteur et enfin, nous analyserons les raisons de son non-retour en France. [...]
[...] Victor Hugo est exilé, loin de la France depuis un an. On peut se demander quelle est maintenant la place de la France dans son coeur. La France, pays natal de l'écrivain est souvent énoncée dans ce poème. En effet, le mot France est répété trois fois aux vers 17 et 22. De plus, le poète met en valeur ce nom de pays en le plaçant en début de phrase suivi d'un point d'exclamation: "France!" 22). On peut donc en conclure que la France a encore une grande place dans la vie du poète. [...]
[...] Tout d'abord, le titre du poème est "Ultima Verba" qui signifie en français "Dernières paroles". On apprend dès le titre que Victor Hugo va nous donner son dernier jugement sur la situation et va donc prendre une décision sur son exil. Il est intéressant de remarquer que "Ultima Verba" est latin et que Sylla et César, comme dit précédemment sont des noms romains. L'auteur se sert donc de l'histoire romaine dans son poème et du latin, une langue qui lui est chère. [...]
[...] De cette manière, Victor Hugo fait apparaître Louis Napoléon Bonaparte comme un tyran monstrueux. Ensuite, il est souvent désigné à la deuxième personne du singulier et sa présence est marqué par les déterminants possessifs: "tandis que tes valets" 11). Ce poème est donc adressé à un destinataire précis, l'empereur de France. Enfin, il est intéressant de noter que le poète adresse une véritable menace au destinataire de ce poème: "Moi je te montrerai, César, ton cabanon". Ici, en employant le pronom "moi" mis en valeur par sa position dans la phrase, Victor Hugo insiste et nous montre la haine qu'il a pour l'empereur. [...]
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