Commentaire composé entièrement rédigé d'un extrait écrit par Sartre dans "les Mots". Le texte tiré de la première partie "Lire" se penche sur la relation du petit Sartre avec les autres enfants à travers l'expérience de ses promenades au Luxembourg. Document très complet, idéal en tant que fiche de révision ou pour rédiger un commentaire composé sur le texte.
[...] Ses prestations intellectuelles Sartre hyperbolise également sur son intelligence. A la ligne 4 il parle d'intelligence prodigieuse et de savoir universel L'expression métaphorique que Sartre utilise a la ligne 21 : Je retrouvais mon perchoir, les hautes lieux ou soufflait l'esprit marque sa connaissance et son savoir. Notons par ailleurs que l'enfant utilise un vocabulaire impropre pour quelqu'un de son age. C'est également cette supériorité dans le langage qui d'une part le met à part des autres enfants et qui, d'autre part, contribue au comique. [...]
[...] Le souvenir d'enfance Sartre Les Mots (Première partie Lire) 1964 Texte étudié : Il y avait une autre vérité. Sur les terrasses du Luxembourg, des enfants jouaient, je m'approchais d'eux, ils me frôlaient sans me voir, je les regardais avec des yeux de pauvre : comme ils étaient forts et rapides ! Comme ils étaient beaux ! Devant ces héros de chair et d'os, je perdais mon intelligence prodigieuse, mon savoir universel, ma musculature athlétique, mon adresse spadassine ; je m'accotais à un arbre, j'attendais. [...]
[...] Ce sont des dames qui tricotaient sur des fauteuils de fer (ligne 18). Elles semblent avoir toutes les mêmes attitudes. Sartre semble parodier les mamans. Il imite en exagérant et en ridiculisant l'une des caractéristiques des mères qui est celle de faire de la couture. Regard comique et critique posé sur sa mère (mise à mal) Le regard que Sartre pose sur sa mère est également à la fois critique et comique. L'utilisation du discours direct pour faire parler sa maman met en relief des paroles réellement tenues. [...]
[...] Son enfance s'est déroulée parmi des adultes. Le jeune Sartre est un orphelin de père et est élevé par sa mère et son grand père Schweitzer. Sartre fait dans cet extrait l'expérience de sa différence et nous dévoile comment il a pris refuge dans la littérature. Les mots deviennent ainsi ses seuls compagnons d'où le titre de l'œuvre. Ce texte est extrait de la première partie lire Sartre se penche sur sa relation avec les autres enfants à travers l'expérience de ses promenades au Luxembourg. [...]
[...] L'écriture comique se charge ainsi de dégonfler le malheur du petit Sartre par le rire. Il libère l'homme de ses préjugés et de ses peurs en les ridiculisant. Conclusion : Ce texte fait se confronter deux visions et deux registres. La première vision est douloureuse et pathétique. La seconde quand a elle est critique et amusé par l'adulte qui se moque des ses douleurs passé. On peut ainsi dire qu'il y a une double lecture du texte. Ce dédoublement est typique de l'autobiographie. [...]
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