Rousseau, Confessions, Rencontre avec Mme de Warens

Résumé du document

Commentaire de la rencontre avec Mme de Warens des Confessions de Rousseau.

Extraits

[...] Le lecteur partage de fait le même souvenir c'est pourquoi il est forcément un juge positif de Rousseau. Enfin, on peut ajouter que dans ce passage, le genre romanesque est plus présent que le genre autobiographique. Cela n'a cependant pas nuit à la qualité de l'extrait et certains auteurs s'en sont même inspirés comme Stendhal dans Le Rouge et le Noir. NB : Prosélyte : quelqu'un de nouvellement convertit. Rameaux : dernier dimanche avant Pâques. [...]

[...] Il ignore également la personnalité de Mme De Warens et il a peur que cette dernière porte sur lui le même jugement que les autres adultes ont eut auparavant (cf : l'épisode du peigne cassé). De plus, dans la description, il insiste sur sa timidité, son manque l'aisance devant les femmes : Craignant donc que mon abord ne prévînt pas en ma faveur Et la lettre traduit son besoin de séduire. ( Cet autoportrait place le lecteur, à priori, dans une possibilité de future relation avec Mme De Warens. On assiste à la métamorphose de Mme De Warens en objet désirable et à celle de Rousseau en objet qui désir. [...]

[...] Les Confessions, Rousseau La rencontre avec Mme De Warens Introduction : Jean-Jacques Rousseau est né en 1712 et perd sa mère quelques jours après la naissance. Puis après plusieurs petits boulots, il est recueilli par Mme De Warens qui va profondément bouleverser sa vie. En 1742, il se lie d'amitié avec Denis Diderot et rédige des articles pour l'Encyclopédie. C'est en 1749, en rendant une visite à Diderot que Rousseau découvre sa vocation littéraire et rédige son Discours sur les sciences et les arts soutenant que le progrès de la civilisation dénaturent l'Homme. [...]

[...] Dès le début, Rousseau analyse sont physique étant plus jeune, et il se rend compte qu'il avait des atouts de séductions : Malheureusement, je ne savais rien de tout cela Ensuite, l'auteur porte son analyse sur la lettre qu'il a écrite à Mme De Warens. Cette dernière relit la lettre qui est pourtant ridicule : Rousseau à recopier des phrases de grands auteurs : cousant des phrases des livres avec des locutions et Rousseau qui croit en son talent d'éloquence pense ainsi pouvoir séduire Mme De Warens. [...]

[...] Après avoir raconté son enfance dans le premier livre, Rousseau consacre entièrement son second livre à l'année 1728 pour marquer l'importance de cette période. C'est l'année de ses 16 ans, il fait des rencontres déterminantes notamment avec une jeune femme chargée de le convertir : Mme De Warens. Je vais donc présenter cet épisode de la rencontre avec Mme De Warens en m'intéressant tout d'abord à la surprise que peut avoir le lecteur devant la narration. J'étudierais ensuite le portrait de Mme De Warens dressé dans ce passage. Enfin, je terminerais par l'analyse de Rousseau tout au long de ce texte. [...]