Commentaire de l'épisode du ruban volé des Confessions de Rousseau.
[...] Dans la plupart de ses ouvrages la nature est le fondement et le principe auquel il ne cesse de se référer. Par la suite les œuvres de Rousseau s'enchaînent avec par exemple : Du contrat social (1762), Emile ou d l'éducation (1762) Rousseau est alors victime de nombreuses accusations notamment de la part des Encyclopédistes, il s'est d'ailleurs brouillé avec Diderot. En 1770, de retour à Paris, il s'engage à ne plus rien publier de son vivant. Cependant certains de ces livres son publiée en édition posthume. C'est le cas de ses Confessions. [...]
[...] ( Conséquence morale. Enfin le remord apparaît aussi par un vocabulaire approprié : trouble bouleverse reprocher tourmenté III) Les raisons : Une des raisons d'écriture de ce passage peut être qu'il veut montrer que la prédiction de Mr La Roque était vraie à savoir : la conscience du coupable vengerait assez l'innocent La principale raison de Rousseau est qu'il veut se décharger de ce poids. Il subit encore se fardeau. L'analyse de l'instant d'écriture montre la souffrance continuelle depuis ce passage de sa vie, ses remords sont encore présents. [...]
[...] Contrairement à Rousseau, lors d'une injustice (référence aux peignes cassés), Marion ne répond pas par la violence, elle ne se défend même pas ce qui suggère sa culpabilité. Marion n'est pas capable d'argumenter et elle est également présumée coupable car elle est servante. De plus, la scène est très théâtralisée, dramatisée notamment par un vocabulaire de la justice, du jugement : nie défendre coupable innocent La solution trouvée par le propriétaire est donc de punir et de renvoyer à la fois Rousseau et Marion. [...]
[...] Mais avant d'énoncer les différents axes d'études, il est tout d'abord nécessaire de situer le contexte. Rousseau est laquais chez Mme de Vercellis. Lorsque celle-ci meurt, il profite de l'agitation pour voler un ruban et l'offrir à Marion, une de ses collègues dans le service de la maisonnée. Malheureusement il n'en aura pas le temps, car on lui demande des comptes à propos de ce ruban, que l'on a retrouvé dans sa chambre. Sous l'émotion, il accuse Marion de ce vol. [...]
[...] Mais Rousseau ne se place pas comme fautif, il explique que le ruban était à sa vue, il a été tenté. Ce n'est pas de sa faute s'il n'a pas pu s'en empêcher. De fait, le lecteur ne voit pas son acte comme un vol mais plutôt comme une incapacité à résister à la tentation. Ainsi, avec un tel exposé des faits on comprend que montre que Rousseau n'avait en aucun cas la volonté de volé se ruban, sinon il l'aurait dissimulé. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture