Commentaire de l'épisode du peigne cassé des Confessions de Rousseau.
[...] Par la suite les œuvres de Rousseau s'enchaînent avec par exemple : Du contrat social (1762), Emile ou de l'éducation (1762) Rousseau est alors victime de nombreuses accusations notamment de la part des Encyclopédistes, il s'est d'ailleurs brouillé avec Diderot. En 1770, de retour à Paris, il s'engage à ne plus rien publier de son vivant. Cependant certains de ces livres son publiée en édition posthume. C'est le cas de ses Confessions. Les douze livres que comporte l'ouvrage retracent l'histoire d'une vie soumise à l'appréciation du lecteur. Ce projet naît en 1764 et est achevé en 1770. Les quatre premiers livres relatent l'enfance de Rousseau et sont construits par des épisodes déterminants qui ont marqués sa vie. [...]
[...] D'autre part, Rousseau analyse les conséquences que cette scène a eut sur sa vie. Ce sont des conséquences d'ordre moral, social et psychologique. ( Cette injustice peut être pour une très petite partie la cause de son engagement pro-républicain. III) Les raisons de Rousseau à écrire ce passage : L'injustice ressentie étant jeune est encore présente chez l'auteur au moment de l'écriture. Il ressent toujours les conséquences de cette injustice sur sa vie. De fait, il déclare à nouveau être non coupable mais cette fois, il le déclare face au ciel c'est-à-dire devant Dieu. [...]
[...] ( Rousseau se présente de fait comme victime de l'acharnement des adultes. II) L'analyse de l'injustice ressentie : Il y a une analyse au passé de la part de Rousseau où il analyse les sentiments qu'il eut à cette époque. On est bien dans l'analyse car l'auteur parvient à mettre des mots sur ses sentiments alors qu'il n'aurait pas été capable étant jeune. Cette analyse se perçoit notamment avec les temps du récit. On a : Il y a cinquante ans (présent) et Je déclare (présent du discours). [...]
[...] Le jeune Rousseau est en pension à Bossey, en Suisse de 1722 à 1724 chez le pasteur Lambercier. Rousseau vit deux années d'un bonheur serein mais un jour tout s'arrête. C'est ce moment de sa vie que nous devons étudier. Je vais donc présenter cet épisode du peigne cassé en m'intéressant tout d'abord au récit épique du passage. Je montrerais ensuite comment l'auteur analyse l'injustice ressentie. Enfin, je terminerais en expliquant les raisons qui ont poussé Rousseau à écrire cet événement. [...]
[...] Rousseau évoque donc le monde des hommes malhonnêtes et injustes face à la bonté naturelle et l'innocence des enfants. C'est pourquoi le champ lexical est celui du jugement. On a par exemple : interroge aveu nier conviction L'affrontement entre ces deux univers est alors montré de façon très brutale par Rousseau. En effet, on peut remarquer que l'auteur est l'unique suspect face à l'acharnement de Mr et Mme Lambercier qui s'obstinent au point d'être méchant. Cette brutalité dans l'interrogatoire se ressent par l'intermédiaire d'un registre épique avec des termes comme : Carnifex ! [...]
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