Maupassant, Le modèle, étude des registres

Résumé du document

Explication des deux registres (sous la forme d'un commentaire composé) dominants d'une nouvelle de Maupasant intitulée "Le modèle".

Extraits

[...] Ils sont plus morts que vivants. La réaction des personnages masculins face aux tentatives du modèle pour récupérer son ancien amant Première tentative : le refus de la lettre de rupture Les réactions sont violentes. Sa pâleur mentionnée à deux reprises (l. 192-193), montre combien il est rempli de colère et d'exaspération (l. 193). Prêt, [ ] à toutes les violences (l. 193-194) il frappa du pied (l. 201) et s'apprête à frapper son ancienne compagne : je lui avais retenu le bras. [...]

[...] Le récit second dure six mois et 172). Il s'étend sur 117 lignes. - occupant les deux tiers de l'histoire, le poids du passé est écrasant dans le récit. Ces données chiffrées nous permettent de mesurer les affres de la culpabilité de Jean. Parce qu'il a commis une faute irréparable qui le hante et le ronge, la peintre est comme prisonnier de ce passé. A cet égard les lignes 172-173 sont éclairantes car elles filent la métaphore de l'insecte pris au piége tendu par l'araignée : il se débattait éperdument dans ces liens invincibles et invisibles, dont une habitude pareille enlace notre vie. [...]

[...] Comparant = grande comme le ciel et vide comme l'espace. (l. 242-243) Outil comparatif : parut (l. 242) Les deux comparants développent l'idée d'immensité ciel et espace Cette ouverture devient, par ses proportions gigantesques, quasi fantastiques. Le geste fou du modèle transforme considérablement les perceptions visuelles des deux témoins en proie à une sorte d'hallucination : et je reculai instinctivement, n'osant pas regarder, comme si j'allai tomber moi-même. (l. 243-245). Parce que les lecteurs vivent le drame de Joséphine indirectement, celui-ci les frappe davantage. [...]

[...] Couleurs primaires (le bleu le rouge et le jaune incarné par le soleil) qui juxtaposées (juxtaposition assurée par la ponctuation mais surtout la coordination : et deviennent optiquement plus intenses (dictionnaire des termes techniques, l'atelier du peintre et de la peinture : Larousse). Le parallélisme syntaxique qui contribue à renforcer cette impression de beau temps. On dirait que la lumière constitue une espèce de cloche recouvrant tout l'azur : Sous le soleil d'un grand jour de juillet (l.3) et sous le ciel pleins de lumière (l. 12-13). L'épithète grand se rapporte au groupe nominal jour de juillet mais le lecteur l'associe aussi au groupe le soleil Fin : le crépuscule. le soir venait. La jeune femme, ayant froid, voulut partir (l. [...]

[...] sont-elles fausses ? (l. 74- 75) [ ] _mais [ elles sont en même temps sincères et fausses (l. 76-77) Même procédé ligne 81 à 83 compliqué et simples, [ ] Si compliqués [ ] si simples le présent de vérité générale qui range femmes et modèles dans une seule et même catégorie ! Tous ces éléments ont pour fonction de mettre en relief la complexité du caractère féminin. Les personnage qui dialoguent nous disent que le sujet abordé est inépuisable : on en finit pas selon eux d'explorer les arcanes de la psychologie féminine. [...]