Commentaire de la scène 1 de l'acte I du « Mariage de Figaro » de Beaumarchais.
[...] Cette évolution des personnages montre le soucis pour Beaumarchais de marquer la continuité et le passage du temps pour un effet plu réel. - Scène de comédie : L'humour est présent dès la première réplique, beaucoup de mouvement sur la scène, rapidité du dialogue, querelle d'amoureux et surtout monde des valets mis en évidence. Cette scène d'exposition nous amorce déjà de l'action : un obstacle important (le droit de cuissage du comte). La réaction de Figaro est déjà annoncé : "répète chaque jour" "si jamais . La violence de la réaction de Figaro est déclarée. [...]
[...] - Suzanne s'embourgeoise, elle prend même des leçons de musique. Le couple a une chambre dans le château. Suzanne est posée et calme elle a le ton de celle qui explique, un peu dominante sur Figaro. Elle est aussi déterminée "je ne veux point", elle pratique le sens de l'ironie et du suspens. Conclusion : C'est une exposition très vive que nous offre Beaumarchais. Avec un ton posé et complexe à la fois (rappel des mécanismes des intrigues chers à l'horloger Beaumarchais : plusieurs fils à tisser en même temps ne lui font pas peur). [...]
[...] Deux personnages de valets traditionnels - Figaro toujours autant respectueux envers le Comte "monseigneur". Il est très enthousiaste de son futur mariage, admiration pour le lit (les onomatopées le prouvent). Il ne se révolte pas contre son maître, il s'en prend plutôt à Bazile. - Suzanne se sent comme une victime potentielle du maître (avec la position de la chambre par exemple). Cette servante, comme chez Molière à la langue bien pendue. III. Deux personnages qui ont une vraie dimension de personnages! [...]
[...] Le mariage de Figaro Acte I scène I Introduction : Le personnage de Figaro fut créé en 1775. Le succès du Barbier de Séville est notamment du à ce personnage frondeur, insolent, débrouillard, dans la tradition des valets de Molière avec peut être un peu plus d'impertinence. La suite fut demandé en particulier par le prince de Conti, fervent supporter de Beaumarchais. Cette pièce fut censurée parce qu'elle attaquait la noblesse. Le roi et le comité de censure demandent alors des remodelages de la pièce. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture