Commentaire composé sur "Les Horloges" de Verhaeren.
Il s'agit d'un commentaire composé souvent demandé par les professeurs de français en classe de seconde ou bien de première.
Ce commentaire sera composé de deux parties qui reprendront les thèmes principaux du poème. Dans son oeuvre, le poète parle du temps qui passe et plus précisément des horloges comme le titre du poème l'indique. Il les décrit d'une part et explique l'effroi qu'il ressent face au temps qui passe d'autre part.
[...] Pour terminer cette description, Verhaeren nous fait part des bruits qu'elles émettaient. Une fois de plus, il introduit une personnification en écrivant les horloges avec leurs voix ; il veut en fait montrer qu'elles ne sont pas muettes. Lorsqu'il compare les horloges aux servantes, il parle aussi de sons : quand elles glissent sur leurs bas , cela signifie que les horloges sont certes silencieuses, mais peuvent aussi se montrer plus bruyantes, tout dépend en réalité d'où on les observe ! [...]
[...] Les fleurs d'antan pour caractériser les décorations sur l'horloge correspondent à une époque révolue ; cette idée est mise en évidence grâce au mot antan mais aussi avec la personnification des chiffres vieux et maigres qui signale le fait qu'ils soient romains. Dans la nuit, le cadran de l'horloge est assimilé à une lune, une pleine lune qui aurait l'oeil sur tout, qui verrait tout. Les horloges ont des yeux, elles sont toujours présentes . La description du cadrant du fond nous révèle également que des émaux et des emblèmes se situent derrière le verre. Verhaeren paraît très intéressé par ce type d'objet et ses mécanismes, les multiples personnifications qu'il leur attribue les mettent nettement en valeur. [...]
[...] Les horloges que j'interroge Serrent ma peur en leur compas. Les horloges est un poème d'Emile VERHAEREN écrit en 1891 et extrait du recueil intitulé les bords de la route Ce poème est constitué de cinq strophes, les vers étant des irréguliers et les rimes construites selon le schéma AB-AB ( il s'agit alors de rimes croisées) . Dans son oeuvre, le poète parle du temps qui passe et plus précisément des horloges comme le titre du poème l'indique. Il les décrit d'une part et explique l'effroi qu'il ressent face au temps qui passe d'autre part. [...]
[...] Depuis le début, nous avons vu que l'auteur évoque la vieillesse aussi bien pour parler des horloges que pour nous faire part de ses peurs. C'est surtout le moyen de nous sensibiliser et de nous montrer la douleur et la tristesse que l'on peut ressentir à la fin de sa vie. Sur toute la longueur du poème, on l'a dit, apparaît le champ lexical de la vieillesse : vieux os morts cercueils . Les chiffres vieux et maigres font référence aux personnes âgées qui sont souvent sans force. [...]
[...] Il décrit ensuite le caractère moral des horloges. Pourtant reconnues comme simples outils, il les assimile à des personnages vivants capables de voir, d'observer (au dernier vers de la seconde strophe : les horloges avec leurs yeux . Elles sont vigilantes et volontaires c'est à dire que pour servir les hommes, pour les renseigner, elles doivent dans cesse prêter attention à l'heure qu'il est, elles se doivent d'être toujours présente lorsque l'on en a besoin. Ponctuelles et attentives, elles sont aussi comparées à des servantes avec l'expression pareilles à ceci montre bien qu'elles ont des rôles et des devoirs. [...]
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