Commentaire composé du poème de Jules Laforgue "Oui, ce monde est bien plat...", extrait du "Sanglot de la terre" (1880). Poème dans lequel Jules Laforgue exprime une profonde mélancolie dissimulée derrière l'autodérision.
[...] Aucune solution possible : une consolation dérisoire Il refuse de croire en un autre monde : Oui ce monde est bien plat, quant à l'autre, sornettes seulement un hémistiche est consacré au paradis : quant à l'autre, sornettes ce qui montre le peu d'intérêt qu'il porte au paradis. Forme de polythéisme : au nez des dieux tout ce qui est de l'ordre du divin est dévalorisé. Il se moque du paradis après la mort, il croit au paradis artificiel (lorsqu'il fume). Pour lui, ce qu'il y a de mieux est de s'assoupir, d'endormir sa douleur. L' extase est produite par le sommeil. S'endormir = priver de toutes sensations, fermé sur le monde. [...]
[...] Si le monde est plat, le monde imaginaire est fantastique. Chute classique ( on s'y attend, le rêve ne dure que ce que dure la cigarette, retour au réel ( chute dérisoire, chute grotesque. Passage d'un langage poétique suivi d'un langage prosaïque : passage de Et puis quand je m'éveille . douce joie à Mon cher pouce rôti . Ce poème nous montre la mélancolie selon Jules Laforgue, c'est-à-dire une mélancolie profonde mais dissimilée, avec de l'autodérision, et la recherche de la dissonance. [...]
[...] Parfums mourants ( même esprit de mort. Une attitude languissante qui refuse le monde réel. On peut donc sire que cet état est vraiment grave, c'est une mélancolie sérieuse nourrit par la conscience hypertrophiée de la mort. La seule consolation qu'il trouve est dérisoire, mais il refuse de prendre le pathétique de la situation au sérieux et il traite ce thème sur le dérisoire. II. Le refus de se prendre au sérieux, le refus du pathétique (ou Une mélancolie cachée) a. [...]
[...] Jules Laforgue ne souhaite pas faire pleurer, il ne s'appesantit pas sur le drame de toute une vie. Il fait le clown alors qu'au fond il y a de la peine, du désespoir. Le lecteur doit sourire en lisant le dernier vers, il préfère dissimuler son désespoir derrière des dissonances. I. Une mélancolie grave, un désespoir réel a. L'expression personnelle de la mélancolie - Ce qui montre que c'est une expression personnelle : l'utilisation du pronom je il s'agit donc d'un poème de registre lyrique puisque le poète parle de lui. [...]
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