Commentaire composé de la fable "Le savetier et le financier" de La Fontaine. La fable dresse des portraits pris sur le vif dans des scènes de la vie ordinaire, pittoresques et attachantes. Étude de deux portraits antithétiques.
[...] Il est né à Chateau-Thierry le 8 juillet 1621. Il est le premier enfant de Charles de La Fontaine maître des Eaux et Forêt. Il étudie au collège de Château-Thierry jusqu'en troisième. En 1647, son père le marie à Marie Héricart, alors âgée de 14 ans et demi. Mais ce mariage de complaisance n'est pas un mariage heureux. Et malgré la naissance d'une enfant, Charles, en 1653, il ne fut jamais ni un bon mari, ni un bon père. Lorsque le travail lui en laisse le temps, il monte à Paris rencontrer ses amis. [...]
[...] Là, il se mêle aux sociétés précieuses et surtout libertines de l'époque. Sa vocation poétique s'éveille de plus en plus. En 1657, il fait connaissance avec Fouquet qui devient son protecteur. En 1658, son père décède et il hérite de ses biens. En 1660, il se lie intimement avec Molière, Boileau et Racine. En 1661, Fouquet est arrêté sur ordre de Louis XIV. La Fontaine reste son plus fidèle défenseur. Cette fidélité lui valut rapidement la haine de Colbert, puis celle de Louis XIV. [...]
[...] Ce Savetier s'oppose au Financier, son voisin, qui ne parvient pas à dormir et à trouver la paix, la tranquillité, alors qu'il est riche. Ce paradoxe permet d'anticiper la transformation du Savetier : c'est à dire le fait qu'il devienne muet et insomniaque après que les cents écus aient été enserrés (enfermé) dans sa cave. L'antithèse (contraire) entre les deux portraits ainsi que les paradoxes soulevés permettent, sans aller jusqu'à la lecture de la fin de la fable, de commencer à démontrer implicitement une morale, à savoir que l'argent ne fait pas le bonheur et procure des soucis. [...]
[...] - Par an ? Ma foi, Monsieur, Dit avec un ton de rieur, Le gaillard Savetier, ce n'est point ma manière De compter de la sorte ; et je n'entasse guère Un jour sur l'autre : il suffit qu'à la fin J'attrape le bout de l'année : Chaque jour amène son pain. - Eh bien que gagnez-vous, dites-moi, par journée ? - Tantôt plus, tantôt moins : le mal est que toujours ; (Et sans cela nos gains seraient assez honnêtes,) Le mal est que dans l'an s'entremêlent des jours Qu'il faut chommer ; on nous ruine en Fêtes. [...]
[...] Introduction Le Savetier et le Financier parle d'un Savetier qui chantait toute la journée, ce qui exaspérait le Financier lorsqu'il souhaitait dormir. Ce dernier plutôt riche le convoqua. Ils parlèrent d'argent puis le financier offrit cent écus au savetier. De retour chez lui, le savetier se croyait riche. Il ne chantait plus, et il perdi sa voix et son sommeil. Il retourna donc voir le Financier pour lui demander de lui rendre ses chansons et son sommeil contre les cents écus. [...]
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