Commentaire composé de la fable "Les deux coqs" de Jean de La Fontaine. Cette fable a été écrite en 1678 au moment de l'apogée de la puissance militaire de Louis XIV. Comment cette fable illustre-t'elle le genre littéraire de l'apologue c'est-à-dire la progression vers une morale finale ?
[...] On remarque une grande insistance sur sa honte et sur son chagrin. On le voit dans l'emploie de certains termes disparu retraite pleura, mais on remarque tout de suite que cette honte et se chagrin sont du à une très forte blessure d'orgueil teinté d'agressivité. A noter aussi au vers 15 le verbe rallumer qui évoque le vers 2 et surtout le terme très fort de haine On note dans les vers du vaincu un champ lexical de la violence très présent. [...]
[...] L'anecdote de départ c'est-à-dire le combat entre les deux coqs nous est décrite entre le vers 6 et 10 c'est dire comment l'auteur la raconte vite vers). On note d'ailleurs l'emploi du passé simple, répandit . On note aussi que le rythme n'est pas le même tout au long du récit. Par exemple du vers 6 au vers on a une coupure entre chaque vers avec des points, des deux points, des points virgules . La Fontaine crée donc une sorte d'attente. Puis, lorsque l'issue arrive (V.9-10), on a un enjambement comme si tout se réglait brusquement sans qu'on ait besoin d'en parler. [...]
[...] Il n'est pas interdit de penser que cette fable écrite en 1678 au moment de l'apogée de la puissance militaire de Louis XIV s'adresse peut être au roi. Comment cette fable illustre-elle tout à fait bien le genre littéraire de l'apologue c'est-à-dire la progression vers une morale finale ? I. L'anecdote de départ II. La progression vers une morale III. L'expression de cette morale I. L'anecdote de départ Comme toujours La Fontaine se place dans le monde des animaux. Ici il s'agit des coqs. Dès le départ, ce choix à une connotation guerrière dans les esprits. [...]
[...] C'est donc une façon de progresser vers cette morale, qui avait été très visible dans les cinq vers qui règle son compte au vainqueur. Le vainqueur : son sort se règle entre le vers 19 et le vers 23. On remarque à ce propos une supériorité des octosyllabes sur les alexandrins pour montrer la rapidité de la punition de l'orgueilleux. D'abord La Fontaine insiste sur l'orgueil perché chanter victoire» puis on remarque la manière expéditive dont nous est contée la fin du vainqueur. On remarque la majuscule menaçante du vautour. [...]
[...] La Fontaine procède avec une sorte d'économie de moyens. Il suggère, ne raconte pas vraiment, la seul chose qui nous est dite c'est que le Vautour entendit sa voix. Le reste n'est pas dit. Nous n'avons que le résultat, donné au vers 22 de manière très désinvolte avec un octosyllabe formé d'une simple phrase nominale : adieu l'amour et la gloire Une désinvolture tempérée par l'alexandrin qui suit tout cet orgueil périt sous l'ongle du Vautour (v.23). Avec le terme orgueil l'auteur lance le début du message qu'il veut faire passer et qui réapparaîtra au début du vers 29. [...]
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