Commentaire composé de l'acte V de « Dom Juan » et en particulier des scènes 5 et 6. Ce commentaire comprend une introduction, une conclusion et un plan composé de trois parties.
[...] C'est d'abord le séducteur qui se voit ainsi condamné. Sa mort venge les Charlottes, les Maturines de l'acte II, naïves paysannes abusé par le prestance du grand seigneur : fille séduite Pierrot, le fiancé de charlotte est l'un de ses mari poussés à bout alors que Done Elvire, la propre épouse de Don Juan représente dans la pièces les femmes mises à mal Nous avions vu Elvire en l'acte I scène 3 reprocher à son mari, et cela avec douleur et noblesse, sa conduite. [...]
[...] On a aussi la présence de la mort et du destin. Le tragique a toujours quelque chose à voir avec le destin. La mort est d'ailleurs le seul moyen de vaincre le tragique en s'y soumettant volontairement. Ainsi fait Phèdre, Andromaque. Don Juan qui a déjà sa noblesse du personnage tragique se mesure à son propre destin et entraîne par sa mort consentis tout le sens ou le non sens de son existence. L'absurdité de cette mort est logique puisqu'elle fait ressortir m'absurdité de la vie qui l'a précédée. [...]
[...] II Le dénouement : aboutissement d'une logique dramatique ? ( ou Deus ex machina). Le spectre fut successivement femme voilé puis allégorie du temps avec sa faux à l main. Le tonner qui tombe avec un grand bruit et de grands éclairs ont souvent été perçu comme de grands artifices. Pour les uns ils permettent à Molière de sauvegarder in extremis les règles de la morale et de la religion que selon eux, il bafoue. Pour d'autres il lui sert à conclue de façon fracassante une intrigue mal bâtit : Rochemont, critique de XVII ème siècle considère que Molière est une machinerie pas trop voyante. [...]
[...] Il est facile de se représenter comment le dénouement est fantastique (difficultés de la mise en scène). Le réel est éclaté au profit d'un imaginaire terrifiant. On a d'abord affaire à un spectre ( acte scène personnage du monde cauchemardesque. Ensuite le spectre change de figure pour faire apparaître le symbole du temps et de la mort. Acte scène la statue s'anime et donne la main à Don Juan et alors surviennent le tonnerre, les éclaires, de grands feux. Ce déchaînement subit n'a rien de réaliste. [...]
[...] Il y a un effet de rupture qui nait des contrastes entre l'ex civilité de Don Juan et le châtiment qui suit. D'autres effets d'opposition entre le tonalité des propos et la gravité des situations sont à relever ; les interventions de Sganarelle scène sa couardise drôle, les inter jonctions théoriser ha ! Monsieur provoque le rire. Le procédé comique des 2 scènes est bien sûr le fameux mes gages qui ouvrent et clos oraison funèbre que prononce Sganarelle. Le seul regret qu'il émet est d'ordre matériel : le serviteur est devenu aussi matérialiste que le maître. [...]
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