Etude littéraire sur le poème "Melancholia" de Victor Hugo, extrait du troisième livre des Contemplations, dans lequel il tire tous les avantages de la poésie et les met à profit dans son argumentation menée contre le travail forcé des enfants qu'il qualifie d'immoral et contre-nature.
[...] Le passage étudié de Melancholia est axé principalement sur le rôle d'une majorité des enfants au début d'une époque de mutations sociales et de débats idéologiques. Je vais dans un premier temps parler de l'enfance et du travail tel qu'ils sont décrits puis me porter sur les moyens poétiques et les idéologies de Victor Hugo afin de démontrer que la poésie est utilisée ici comme moyen de dénonciation. Tout au fil de cet extrait de Melancholia, Victor Hugo a tout d'abord utilisé des thèmes principaux pour parler des enfants et de leur condition. [...]
[...] Il va se servir d'un ponctuation abondante afin d'appuyer ses arguments. Il va rappeler ce qu'est le travail selon lui et le mettre en parallèle avec ce que font ces enfants en trimant tout la journée. Victor Hugo s'est même servi du discours direct afin de rendre plus réel ses dires par deux fois ! Dans ce poème Melancholia, Hugo continue sa lutte contre le sort des misérables et se sert ici, dans ce troisième livre des Contemplations, de la poésie comme moyen de dénonciation. [...]
[...] Ici, ces deux courtes questions ont pour thème le progrès. Ces interrogations sont posées par on Victor Hugo et tous les hommes s'intéressant à l'avancée du progrès. Victor Hugo nous fait ainsi comprendre que lors de cette époque de développement, le travail des enfants est un pas en arrière vers le progrès. Il critique ouvertement ce progrès qui n'en est plus puisqu donne Une âme à la machine et la retire à l'homme Par ce vers nous pouvons y voir deux explications. [...]
[...] Nous venons de voir que Victor Hugo se sert d'une ponctuation abondante dans sa poésie afin de souligner en gras ses arguments et soutenir ses thèses. Il a une première fois fait référence à Dieu afin de toucher un grand nombre de gens. Mais, pour être sûr de toucher encore plus profondément ces gens il va basculer dans un thème souillant la religion. Il va affirmer que ce travail est mauvais comme le vice l'opprobre le blasphème Il implore Dieu afin que ce travail soit maudit car ce travail est contre Dieu lui-même. [...]
[...] Une fois de plus, les enfants sont comparés de façon sous-entendue. Ils ont été comparé à des animaux attelés à une besogne répétitive dure et exténuante et son maintenant comparé à des malfrats, des prisonniers soumis au travail forcé. L'évocation du mot enfant fait aussi penser à un visage avec des joues roses et un peu potelet ; ici le cas est encore différent, une pâleur est due au fait que la cendre est sur leur joue sachant que la cendre est un reste calciné synonyme de mort, de désespoir et d'infertilité puis que ceux-ci sont maigris par la fièvre, le lecteur se sent en proie à la compassion et au besoin naturel de vouloir aider et de se dire que ce que subissaient et faisaient ces enfants été abominable. [...]
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